Gros plan l’un et l’autre, mais dans ce dernier, se disait au fond déjà, en résumé, ce dont Lowder donne la version extensive dans son film : regarder un objet comme s’il était une chose, c’est y découvrir un monde, parce que la sensation, si on cesse de la rapporter à un imaginaire pourvu de coordonnées cartésiennes, peut aussi ouvrir sur une topologie d’autre nature, où l’expressivité est à fleur de surface. Au cinéma. Le vendeur n'a indiqué aucun mode de livraison vers le pays suivant : États-Unis. Voir aussi [modifier le wikicode] Catégorie:Cinéma sur l’encyclopédie Wikipédia ; Catégorie:Cinéma sur Wikinews Simplement, la chose qui, dans le monde, représente en quelque sorte l’état primitif, brut, non travaillé de ce que l’activité et la conscience humaines ont transformé en objet, est au cinéma le terme peut-être inaccessible d’un travail à rebours, d’un complexe labeur, forcément réflexif et théorique, sur l’apparence de l’objet, son usage et sa substance. Passionné par le … Le cinéma, c’est une remarque souvent faite, semble être un art d’apparence et de phénomènes, et le rapport qu’il a aux objets du monde est celui de la « conscience éveillée », dont les objets sont « les seuls dont on puisse parler » (Merleau-Ponty 1945, p. 35). en rapport analogique, en rapport iconique même avec ce qu'ils signifient. (...) Quand je commence le montage, j'ai l'impression de voir la vierge, le montage c'est de l'écriture. 1192 Sujets 19788 ... Achats et ventes d'objets en rapport avec le cinéma. Le monde du sport est un des domaines privilégiés dans le secteur des objets connectés. bonjours! Le cinéma : source, objet et vecteur d'histoire. Symboles, emblèmes, allégories — mais je pense moins ici à tels objets trop délibérément conçus pour me renvoyer à un registre de signification, pour être assignés à des répertoires de sens, qu’à ceux qui l’évoquent légèrement, et pour ainsi dire, subsidiairement. Plus encore que son usage dramatique peut-être, l’attention visuelle et picturale à l’objet le souligne, le gonfle, le fait presque sortir de l’écran pour venir me chercher. Avec plus de 1.200 articles disponibles sur la boutique en ligne allemande bientôt tous seront accessibles depuis le site français, autant dire que vous trouverez forcément les objets dont vous rêviez! TOP 10 des citations cinéma (de célébrités, de films ou d'internautes) et proverbes cinéma classés par auteur, thématique, nationalité et par culture. Dans L’Annonce faite à Marie (d’Alain Cuny), par exemple, les fruits et légumes disposés sur la grande table de la salle font une nature morte, heureuse celle-ci mais pourtant symbole tout autant que l’autre de vanité — la vanité des entreprises humaines, puisqu’elle apparaît au moment où Anne entreprend son voyage à Jérusalem et décide, catastrophiquement et aveuglément, de marier Violaine à Jacques ; c’est parce qu’il y a nature morte, parce qu’il y a allégorisme (à peine) déguisé qu’il peut y avoir l’équivalence, touchante et naïve ou jugée grossière, du poireau et du bébé, faisant également de l’eau, comme deux légumes. Inexistant au point que le film trouve au moins trois moyens de nous signifier son inexistence (dans le comportement de Gary Cooper, par son absence sur les jambes du propriétaire du magasin, et dans la confidence du chef de rayon). Mais cet intérêt n’est plus l’attention, justement ; dans le rêve, ce n’est pas mon attention qui constitue l’objet en contenu de conscience, mais des enchaînements signifiants qui lui échappent, et constituent l’objet en contenu de manifestation de l’inconscient. Le film suggère que c’est un morceau de matière informée — et il faut ajouter : magiquement informée —, donc que c’est un fétiche, un feitiço [16], une chose artificielle qui supporte la production du sortilège. » Rouerie, par exemple (toujours selon les indications de la cinéaste) a été filmé avec des pellicules de 80 et 250 ASA (avec une ouverture de f/1,5), et de 500 ASA (à f/4), cette dernière étant une pellicule pour la nuit, ici utilisée en plein soleil ; de même, Aubage est tourné avec une pellicule couleur de 64 ASA (à f/1,5, alors qu’il est prescrit de l’utiliser entre f/5,6 et 11). L’objet est prêt à entrer dans le circuit du désir : à devenir un signifiant, à circuler de sujet en sujet. Mais lorsque, réfléchissant à ce qu’est un objet, j’évoque mentalement son état propre, dégagé de sa relation à moi, je sais bien que ce qui me vient à l’esprit, ce sont d’autres images ou plutôt une absence d’image : ou, mieux dit encore, la chose — la chose en soi, ce rêve sans cesse reformé d’une image impossible, de ce qui par nature me demeure inaccessible. Par pure commodité » (cité dans Le Monde, 7 novembre 1998, p. 17). Seulement ce n’est pas n’importe quel film qui accomplit ce travail : avant de pouvoir désigner quelque exemple le moindrement abouti, je parcourrai d’abord un chemin, très simple et empirique, qui me mènera de la constitution (fabrication ou, plus souvent, découverte-élection) de l’objet, à sa mise en scène, puis éventuellement à sa mise en signe. Si cet être technique, au psychisme élémentaire mais immaîtrisable, veut pouvoir décrire quoi que ce soit, il faut donc d’abord qu’il apprenne le choix, et pour cela l’attention. j’aurais besoin d’idée, pour des activités en rapport avec le cinéma, la directrice ne ma rien donner comme indication a par : sujet le cinéma. En l’isolant, et pour cela le cadre semble être le premier outil, surtout dans le jeu de ce qu’on a d’abord appelé « premier plan », puis « gros premier plan », puis « gros plan » et qui fait l’objet exister imaginairement près de moi, tout près (« ce n’est pas vrai qu’il y ait de l’air entre nous », dit Epstein de son rapport littéralement cannibale au gros plan). Discussions en rapport avec le cinéma et les techniques cinématographiques. Pour ajouter une entrée à cette catégorie, utilisez le modèle {{lexique|cinéma|fr}}. Mise en interaction (chercher un lien actif entre le visiteur et l’objet) 16. Les échanges croisés ... le théâtre détient en eff et une antériorité par rapport au cinéma ; mais si l’on se concentre sur les procédés de mise en scène, ... lien privilégié du théâtre avec le cinéma. Le cinéma met en rapport avec l'objet, sans l'illusion d'une plénitude possible du rapport objectal Comme tous les "grands arts", le cinéma maintient l'objet à distance Le hors-champ, cette ombre sans frontière qui cerne l'éclat de l'écran, est aussi le lieu des projections mentales et la ligne de fuite des spectateurs Un regard délibéré les avait choisis, sélectionnés dans le monde de la réalité, dans le sensible, pris tels qu’ils étaient ; une conscience appliquée en avait fait des signes, c’est-à-dire le tiers symbolique par lequel à la fois des personnages entraient en communication, et nous communiquaient quelque chose ; ils avaient tous un sens-phénomène, et presque tous un sens-signification (je laisse de côté le sens-document). Sans doute pas : les deux cinéastes cités sont, le second un esprit religieux, le premier un constructiviste ; mais peut-être faut-il déjà y voir un peu davantage, une propension double du cinéma, à contempler l’objet au risque de son absorption dans la méditation sur la chose, ou au contraire à l’évacuer à peine vu et choisi, au bénéfice d’un discours, d’une chaîne. Il faudrait ici avoir le temps de revoir des films comme L’Homme à la tête de caoutchouc, Le Mélomane ou Le Bourreau turc, où l’objet le plus banal, en même temps le plus improbable au titre d’objet, est produit : la tête humaine, transformée en boule manipulable, jetable, accrochable, à moins qu’elle ne devienne ballon de baudruche. Elles noient la conscience. Pour être … J’aimerais donc risquer, à propos du cinéma et de l’objet, l’hypothèse suivante. (Heidegger 1971, p. 27). L’objet en question est la petite statue ou effigie à l’image de Macbeth, que les trois sorcières modèlent sous nos yeux, dans une matière qui a la plasticité de la glaise, mais qu’elles semblent avoir directement tirée de leur chaudron maléfique [15]. Qu’ont fait Lang ou Buñuel sinon donner aux objets tout leur poids de présence et d’étrangeté très inquiétante — simplement en les produisant au bon moment, souvent sans avoir même à les faire commenter par le drame ? Sans doute le cinéma s’est développé, à partir des inventions initiales d’Edison et de Lumière, par-dessus tout comme un art dramatique. « Les lois de la perspective cinématographique sont telles qu’un cafard filmé en gros plan paraît sur l’écran cent fois plus redoutable qu’une centaine d’éléphants pris en plan d’ensemble » (Eisenstein 1974, p. 112). La tête monstrueuse et démiurgique de Bom, dans le film de Beckett, a transformé les têtes de Bam et Bem en objets pour mieux les manipuler, pour exercer visiblement son pouvoir sur elles (et sur eux). EndNote, Papers, Reference Manager, RefWorks, Zotero, ENW Toute philosophie est un système fermé sur lui-même, qui ne peut contenir de vérité qu’intérieure. On fait des phrases, on les articule, ça fait un paragraphe, une séquence. — Non. En lien avec l’objet d’étude « la parole en spectacle », exercice d’oralisation des propos rapportés en discours direct. Pour décrire l’objet, pour y prêter attention, le cinéma doit commencer par le trouver, puis trouver sa place dans un « bloc d’espace-durée [6] », le mettre en scène, au risque d’en faire un personnage, donc de l’investir d’une valeur elle aussi dramatique. Le cinéma a souvent été conscient de cette conscience, et il a parfois tenté de lui échapper (c’est la fameuse équation de Deleuze : « le plan, c’est-à-dire la conscience », qui est faite pour préciser que cette conscience n’est pas la nôtre mais celle du philosophe-machine [13]). (Du mouvement de rotation qui semble consubstantiel à une rouerie, il démontre par exemple qu’il suffit de garder la scansion régulière.) Qu’a fait Vertov sinon inventer un cinéma dans lequel éclate la joie à filmer une chose nouvelle [8], à donner de chaque objet l’image la plus inattendue et à la fois la plus juste ? On déclenche le chronomètre quand le mouvement débute, pour des raisons de simplicité. On s’est moins souvent interrogé sur la valeur du cinéma en général pour rendre compte du monde non vivant : celui des choses. […] Le plan, c’est-à-dire la conscience, trace un mouvement qui fait que les choses entre lesquelles il s’établit ne cessent de se réunir en un tout, et le tout, de se diviser entre les choses » (Deleuze 1983, p. 34). Est-ce un hasard si dans le second de mes exemples on a affaire plutôt à l’objet élu, tandis que dans le premier, c’est l’objet trouvé qui se présente à nous ? En bon manipulateur, Méliès a beaucoup fait pour ajouter à cette liste. Mais le problème n’est pas de décrire la réalité, le problème consiste bien plus à repérer en elle ce qui a du sens pour nous, ce qui est surprenant dans l’ensemble des faits. Le corps, objet ou sujet des soins – Groupe n° 8 – ... psychologue, enseignant, département POLITISS, ENSP Ce rapport de séminaire a été réalisé par un groupe de 8 élèves en formation initiale . Pourtant, le cinéma, dont la part visible socialement reste bien celle-là, s’est aussi, plus obscurément peut-être, tout aussi profondément à coup sûr, construit comme un art de la description. Chez Cinéma Passion vous trouverez un grand nombre d'objets variés, tous ayant un rapport avec le cinéma. ... Vous pouvez déposer en ligne une annonce 100% gratuite pour un objet à donner et ainsi vous débarrasser rapidement de vos objets et affaires inutiles. Que se passe-t-il pour commencer si, au lieu de promener une attention semblable à un projecteur, au lieu de sélectionner certaines parmi les apparences, le cinéma devient une machine à fabriquer de l’apparence : si, au lieu de voir, et obéissant à un mot d’ordre de l’art du vingtième siècle, il fabrique du visible ? EndNote (version X9.1 et +), Zotero, BIB Il ne prendra pas l’objet tant que le chien n’est pas tout près de lui, sinon le tombé risque de se faire de plus en plus loin. Le record du nombre d’utilisateurs en ligne est de 276, le mer. La formule est un lieu commun de la description classique et implique que la mimésis a atteint un degré de perfection dont le discours ne saurait rendre compte : il faut “voir” » (Arasse 1996, p. 269). La caméra « regarde » de haut en bas. Vocabulaire de base pour le domaine du cinéma en français David F. Bell Le montage et sa "grammaire". Lumière avait élu, tour à tour, la plupart des objets même banals de son décor quotidien : le train qui l’amenait à sa maison de campagne, aussi bien que la carriole avec ses valises (et aussi, tant qu’il y était, le domestique déférent qui portait les valises dans la carriole), ou le chat familier, le bocal de poissons rouges. Cet article examine trois modes d’apparition d’un objet dans des films : l’objet trouvé, c’est-à-dire tout ce qui permet au cinéma de choisir un objet, de le montrer efficacement, de le rendre expressif ; l’objet utile, c’est-à-dire tout simplement l’objet mis en scène, devenu accessoire de la dramaturgie ; enfin, l’objet investi, soit l’objet devenu signifiant (par métaphore ou autrement). Doit-on parler alors de langage d'objet, de signes concrets qui imposent en quelque sorte leur «réa­ lité» de base au langage cinématographique? Mate, butée, elle relève au mieux de l’hypothèse scientifique ou métaphysique : elle n’engage avec moi aucun rapport, ne peut entrer en relation avec rien ni personne, elle demeure chose, dans son être de chose. OBJET DECORATIF Fond anti-dérapant pour une position stable sur le bureau, en guise de petit ornement en bois.♥Facile à utiliser: Vous devez terminer le mouvement pour jouer de la musique.♥Fabriqué avec du bois de qualité avec un dessin en forme de carrousel et fini avec une surface lisse.♥Design ex. citations avec objet Voir aussi : 96. citations avec objet. Pour étudier le mouvement d’un objet, il faut : • une référence appelée référentiel par rapport auquel on repère les positions de l’objet en mouvement ; • un chronomètre pour associer les positions de l’objet au temps. Sans ambitionner d’aller jusqu’à la compréhension de l’univers, allons, avec le cinéma, jusqu’à cette surprise, toujours renouvelée, toujours intéressante. L’objet au cinéma, l’objet de film, n’est isolable et identifiable que s’il est objet d’attention, objet de soins, objet de regard, objet de conscience (le cinéma dramatique tout entier comme art de la représentation de contenus de conscience, acclimatant dans ce sens-là jusqu’à certains modes de l’informel, tel le mélange d’images que fabrique la surimpression). Les téléphones ou les tramways de L’Homme à la caméra n’intéressent pas par eux-mêmes (encore que l’assemblage de vitres et de métal de ces derniers, leur inimitable façon d’ébranler l’imaginaire en lui imposant l’image sonore d’un bruit de ferraille bringuebalant, sanglée dans de l’électricité, aient une forte présence) ; c’est leur fonction sociale, c’est plus fondamentalement leur contribution à une redéfinition de tout le social, qui importe. Ce qui m’importe dans cette ouverture de film (c’en est le tout début), c’est donc qu’elle travaille en parallèle, et à égalité, le double registre de la scène et du sens, ou, pour parler comme Panofsky dans l’article de 1932 où s’élabore l’iconologie, le double registre du sens-phénomène et du sens-signification [12]. Le vendeur assume l'entière responsabilité de cette annonce. Partant du constat que fait Robert Mandrou en 1958 dans les Annales du retard accumulé par les historiens et les sociologues dans l’appréhension d’un art « qui est plus qu’un art », le cinéma, l’article reprend son classement des discours historiques dont le cinéma a fait l’objet. Qu’est-ce que décrire, pour qui voudrait le faire à l’aide d’images mouvantes ? L’objet dramatisé est le ressort élémentaire du récit, de la fiction, rôle central qui est largement confirmé par la logique de l’accessoire qui informe le cinéma classique. Le 9 juin, c’était L’Etat de Siege, d’Albert Camus, aujourd’hui c’est Le rapport dont vous êtes l’objet, de Václav Havel. Approfondir en direction de la chose relève d’une autre démarche, qui ne passe pas par le flottement de l’attention, mais au contraire par sa concentration, par son épuration et par une sorte de renonciation à son utilité. La peinture avait, bien sûr, déjà accoutumé à l’idée d’une tête détachable, décollable comme celle de saint Jean le Baptiste, mais le cinéma sur ce terrain comme sur d’autres l’a prolongée, en mettant aussitôt en évidence ce que la peinture avait voilé par ses fictions : que c’est le dispositif représentatif même qui peut élire l’objet, le faire, le distinguer [7]. Toute apparence suppose une substance : en un sens, le cinéma est la prise au sérieux, logique et jusqu’au bout, de cette philosophie populaire. Dans son livre sur la peinture primitive néerlandaise, Early Netherlandish Painting. C'est dans cette possibilité de mouvement de la caméra devant le représenté, que réside une part importante du pouvoir expressif qui caractérise le cinéma. Jacques La valeur anthropologique unanimement reconnue au cinéma, c’est d’avoir permis de rendre compte en temps réel de l’action humaine. L’effet visuel obtenu peut être une déformation ou un sentiment de faiblesse, fragilité du personnage ou objet en question. Dans le même rayon vestimentaire que le pyjama de Lubitsch, on trouverait, pêle-mêle, l’étole verte de Marlene Dietrich dans Rancho Notorious, le peignoir jaune de Brigitte Bardot dans Le Mépris ou le blouson de Fox, la victime sous-prolétaire des exploiteurs capitalistes, dans Le Droit du plus fort de Fassbinder : métonymies, en même temps solides emblèmes, de relations où le sexuel et l’économique se nouent, c’est-à-dire de situations romanesques modernes. Le cinéma a, avec l’objet, un rapport d’immédiateté, presque trop naturel et constitutif ; à partir de ce rapport — qui va de la simple attention portée à un objet que l’on singularise et désigne, sur lequel on focalise, à la plus grande signification ou importance que l’on peut lui accorder —, le cinéma peut viser un rapport à la chose, à l’être-chose, et souvent a été tenté de le faire.