Critique et bande-annonce VOST de I AM MOTHER avec Clara Rugaard, Hilary Swank et Rose Byrne, disponible sur Netflix le 7 juin 2019. Et quand on sait que le réalisateur et son actrice principale ont commencé une relation sur le plateau, on se dit que le jeu des poupées russes entre couple/Bible/création peut aller très loin ! Ou plutôt de décryptage car le long-métrage demeure au final bien trop dense (dans ses thématiques par exemple) que pour se risquer à une explication catégorique. À 28 ans, il est loin d'être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse. Elle passe sa vie dans une pièce dont la tapisserie évoque le ciel, et elle essaye de représenter quelque chose qui pourrait évoquer des ailes d’ange. On en avait déjà un peu discuté mais je suis tout à fait d’accord avec toi, l’ensemble manque aussi selon moi de cohérence et de subtilité. En dehors de tout cela (Ben oui, quand même !! Quant à la cave, il pourrait tout simplement s’agir de l’enfer (feu). Impossible de le dire avec certitude malheureusement, mais quand on connaît la propension de Darren Aronofsky à traiter des troubles psychologiques dans ses films, on peut se dire que l’idée n’est pas complètement farfelue. Ton interprétation a toutefois complètement sa place ici. La destruction de la pierre, quant à elle, n’est rien d’autre qu’une symbolique du fruit défendu, à laquelle on pourrait d’ailleurs ajouter le bureau comme Jardin d’Eden (avec l’arbre du savoir). Bien sûr, il est nécessaire qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, puisse conserver une certaine ambiguïté, mais il me paraît tout de même indispensable qu’elle puisse également offrir des clés d’interprétation viables pour être appréciées. Je vais vous faire par de ce que moi j’ai pu conclure de ce film. Selon moi, Mother est la représentation féminine de Dieu. est un thriller horrifique particulièrement clivant et opaque. https://oblikon.net/analyses/mother-explications-du-film-et-de-la-fin Il demande une dernière chose à Mother, son amour et c’est cet amour qui permet d’effacer/oublier toutes les violence passées. “Le Poète” vas demander a “Mother” de pardonner aux Hommes la destruction de tout ce qu’elle à créer et du mal qu’ils lui ont fait dès que “Le Poète” sens que “Mother” vas le quitter. Sans “Mother”, il n’y a plus de vie et donc personne pour l’admirer. C’est seulement après que les deux autres lectures (la nature et l’artiste) me sont venues et je les trouve tout à fait crédible. C’est elle qui a interdit à Adam et Eve d’aller dans le bureau. La vie tranquille et la solitude sont interrompus lorsqu'un couple d'étrangers, "L'homme" et "La femme", débarque et s'installe dans leur maison. Avec le recul, il est toutefois possible de dégager certaines pistes de réflexion permettant de mieux appréhender l’ensemble et, pourquoi pas, de tenter de comprendre ce que le réalisateur américain a voulu nous dire. Un couple sans enfant vis dans une grande maison isolée du reste de la civilisation. Attention le film est violent et n’est absolument pas à mettre devant tous les yeux ! L’URL a été copîé LIKE SAVE PRINT. _ une épouse qui aide son mari à se sentir épanoui dans son environnement, qui se sacrifie pour lui. Au début du film, Lui cherche l’Inspiration, sa femme, qui lui construit un environnement harmonieux et sécurisant, mais elle « emprisonne » jalousement son artiste qui, lui trouvera le déclic après la catastrophe de la destruction du cristal (son ancienne vie): du coup cette crise génère le rédaction de son oeuvre et ainsi l’enfantement d’Elle : c’est l’inspiration qui crée son oeuvre, son enfant! ( Déconnexion /  Mais il fait tout ce mal sans vraiment le faire exprès : il tente quand même à tout moment de la rassurer, n’est jamais rude avec elle. Vos analyses sont passionnantes. repousse encore un peu plus les limites puisque le long-métrage n’est finalement rien d’autre qu’une gigantesque allégorie. “Le Poète” ne demande que l’admiration des Hommes et les laissant faire les pires pêché ( Forte présence des 7 péchés capitaux). SOUVENIRS D'UN MEURTRE. J’avais saisi le thème « religieux », où j’adhère aussi à la vision du Poète comme le Diable : la photo amenée, qui se transforme à un moment, où il est affublé d’un bouc type Satan. Mother ou Mère au Québec (hangeul : 마더 ; RR : Madeo) est un film dramatique sud-coréen écrit et réalisé par Bong Joon-ho, sorti en 2009. Quand au film en général les critiques faites par l’article sont plutôt satisfaisante. Un couple voit sa relation remise en question par l'arrivée d'invités imprévus, perturbant leur tranquillité. Mother (Jennifer Lawrence) se réveille. Comme s’il était dépassé (critique de Dieu face à la situation de la planète), comme l’artiste qui est dépassé par son oeuvre. Avant la mort de sa femme, LUI (étonnamment intact) récupère son cœur pour en extraire une pierre. Un jour, une jeune femme est retrouvée morte et Do-joon est accusé de ce meurtre. D’ailleurs, d’autres spectateurs la partagent à ce que j’ai pu lire. Synopsis Afin d'éviter l'extinction des êtres humains, un robot "La Mère" a été désigné afin de les éduquer. . Elle y est d’ailleurs directement connectée et « ressent » son pouls. Que cela soit le récit de la bible, la notion de la création/destruction, l’histoire de la planète, ou de l’artiste/muse, c’est la même histoire que l’on raconte, et si l’on ne comprend pas l’une, ou que l’on ne l’accepte pas, alors on en créera une autre, mais ca sera la même, juste sous une forme qui parlera au gens. Voilà. Les excès s’accumulent en ce personnage animé d’un amour indéfectible et exclusif pour un fils qu’elle maintient en état de dépendance totale (elle pense pour lui … S’agit-il simplement d’un élément destiné à troubler le spectateur (après tout, ce ne serait pas le premier) ou se pourrait-il que MOTHER soit malade et souffre de visions/hallucinations (auquel cas cela pourrait remettre en cause l’ensemble du récit) ? Quand le Poète laisse rentrer les autres dans la maison, le réal nous fait beaucoup ressentir l’invasion de l’espace privé de Mother, et sa perte de contrôle, sensations qui inondent tout le film : c’est le Poète qui délaisse leur relation (dès que la reconnaissance des autres le flatte), sans tenir compte de la détresse de Mother. Il y a un côté très sectaire autour du poète (Fanatisme) plus que religieux. Le cinéma sud-coréen - Une chronologie, une liste de films par Kikuchiyo : Créer mon profil Rejoindre la communauté ... toujours sans explication. La plus importante d’entre elles étant peut-être le liquide jaune que prend MOTHER pour calmer ce qui semble être des crises de panique. _ en tant que Mère Nature, on voit qu’elle essaie de se protéger elle-même, elle voudrait garder la maison pour elle-même, mais elle se rend compte que la Planète appartient à tout le monde. Sauf que je voyais dans “Mother” la Vierge Marie car j’avais compris que “Le Poète” et elle n’avaient jamais essayé de concevoir un enfant. La symbolique de la maison qui brûle, et marque grièvement Mother en égratignant à peine le Poète, montre les séquelles qu’a laissé cette relation sur Mother. Je pense que le réal veut expier le mal qu’il a pu faire à ses ex sans le vouloir. Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison dêtre. Il livre un film qui est fait de telle manière, qu’on peut y voir plusieurs choses, interprétations, mais le fond qu’il cherche à nous communiquer, c’est qu’on y voit ce par quoi l’on est concerné, et que l’on ne devrait pas dissocier, ou opposer toute nos différentes visions, mais au contraire, les réunir, pour comprendre, et identifier, qu’en réalité on parle tous de la même chose, mais sous une forme différente. On lui prend le fils qu’elle a pour le sacrifier, comme un agneau. Trois ans après le "blockbuster" religieux Noé, Darren Aronofsky est de retour avec un film plus personnel, Mother!, porté par une sacré brochette de comédiens : Jennifer Lawrence et Javier Bardem dans les rôles principaux, mais aussi Ed Harris, Michelle Pfeiffer, Brian et Domhnall Gleeson et Kristen Wiig. Apocalypse ou pas, la Corée du Sud, dans sa version « ciné », ferait peur à Trump himself ! Il a besoin de l’amour de “Mother”. Comme vous l’expliquez le cycle se répète et l’homme recommence jusqu’à que le cycle s’arrète. Comme toujours, avant de plonger dans le cœur du récit, il me paraît d’abord important de rappeler tout le déroulé des événements afin de bien comprendre ce qui se joue sous nos yeux. Mais 3e thème : « Relation destructrice » ! Un thriller sud-coréen à l’histoire déroutante et au sujet universel. Ils font l'amour. D'autres pistes de réflexion ? Un groupe de clandestins arrive en Corée en container. Vous pouvez avoir pl… Je pense que Lawrence est mère nature/l’inspiration, et que de même ces deux facettes ne peuvent vivre l’une sans l’autre. ou Mère ! . Chaque perturbation la détruit un peu plus. SHARE. (Mais très attachants) « … Et : ils en ont de bonnes, hein ?… Bon, j’arrête ! Toutes mes excuses s’il reste des fautes, l’écrannest trop petit. Et une fois le cristal des souvenirs ou de sa vie passée récupéré, une autre Inspration et une nouvelle oeuvre d’art l’attend et le cycle créatif recommence. Cette interprétation n’étant volontairement pas exhaustive, beaucoup de zones d’ombre qui subsistent à l’issue du visionnage n’ont pas forcément été abordées. est un film qui mérite vraiment le coup d’œil. Au détour de quelques séquences, nous apprenons que MOTHER a complètement réhabilité la maison après un incendie, tandis que LUI est un auteur à succès en panne d’inspiration. Les choses virent littéralement au cauchemar, et lorsqu'elle accouche, Mother voit son bébé confisqué et tué par des gens ayant pris pris possession de la maison. Comme d’habitude, n’hésitez pas à réagir par commentaire si vous avez des questions, des remarques ou même, qui sait, une approche différente de la mienne. ), c’est quoi le message ? Au début je pensais qu’il fallait que je choisisse entre ces trois niveaux de lectures mais je pense de plus en plus qu’ils ne peuvent être séparé. Réalisé par Grant Sputore, le film bénéficie d'un casting talentueux avec la jeune Clara Rugaard-Larsen, Hilary Swank et même Rose Byrne pour la voix du robot "Mother" / Mère. Une fois son oeuvre-enfant « consommée », l’Inspiration, désormais inutile, préfère, comme une femme désespérée, se détruire et disparaitre elle-même par le feu: Il ne restera plus d’Elle que des cendres de souvenirs… au milieu de la destruction. Lui (Javier Bardem) est auteur, un poète reconnu et en grande difficulté pour poursuivre son travail d'écriture. Je n’accroche pas trop a l’interpretation biblique, sans doute a cause de mon atheisme, désolé! [Interprétation] Mother ! Ce film raconte l’histoire de Na-Yeong, une fille dont la mère, tenante d’un bain public, jure et crache partout et dont le père ne fout rien d’autre que dilapider l’argent que la famille gagne durement. Le couple se retrouve de nouveau seul. Personnellement, après le premier visionnage, j’avais principalement le message biblique en tête, surtout depuis le meurtre d’un des frères. C’est systématique. Cet article est 100% spoilers sur l’histoire et le déroulement de l’intrigue du film. Dans le film, On peut aussi voir un aspect diabolique dans “le Poète”. Mother est en colère décide de brûler la maison. Si vous relisez la bible, vous y verrez que Dieu est amour et pardon, comme Mother dans le film. Si les pistes vous inspirent il y a encore des fils à tirer…. Comme si il avait écrit une histoire absolu, ou écrit une résolution d’une équation mathématique parfaite (à la Pi). Du coup, merci pour l’avoir postée ! D’ailleurs Il termine son oeuvre d’art alors qu’Elle est prête a accoucher Le monde apprend la naissance de son oeuvre-enfant et vient le flatter et envahir l’univers-maison d’Elle! J’espère que cet article vous aura permis d’y voir un peu plus clair, et ainsi de vous faire votre propre opinion. Cette poudre serait du soufre. Ce n’est pas un facteur déterminant dans la cohérence d’un projet je trouve. Dans cette interprétation, LUI peut être perçu comme Dieu, un être suprême ayant la capacité de créer : MOTHER elle-même, une maison, un enfant… Une approche qui devient encore plus claire avec l’arrivée des différents intervenants. Autre chose, à plusieurs reprise, Mother ressent la vie de la maison, elle est presque capable de la voir brûler, sans-doute pour montrer les traces des précédents cycle ou pour montrer qu’elle connaît déjà la triste fin de chaque cycle. Le film s’ouvre par les plans d’une personne (probablement une femme) en train de brûler, puis par la pose d’une pierre précieuse sur un socle. _ il n’est pas capable de protéger son oeuvre ou sa création de toutes ses créatures qui entrent dans son monde, avec sa bénédiction, car il n’arrive pas à dépasser une compassion qui en devient risible (il n’a aucune réaction négative à la mort de son fils). Très dynamique, le cinéma sud-coréen ne cesse d’intéresser les spectateurs du monde entier. Sur le fond, on pense surtout au propos abstrait et allégorique de The Fountain. En effet, la question de la fécondation (qui devrait être le summum de la pureté) qui s’accomplie dans un acte de luxure est très présente dans l’étonnement philosophique ou même artistique. La relation entre Dieu et Mère-nature est doublée par cette relation entre le poète et son inspiration (c’est d’ailleurs explicitement dit dans le film). C’est la question à laquelle Bong Joon-Ho tente de donner une réponse à travers son film Mother qui marque un point dans le drame coréen actuel. Nous vous conseillons évidemment d'avoir vu Mother! C’est le premier spectacle de Mother, cette énergie surhumaine, ce feu sacré brûlant dans un corps aussi chétif, aussi fragile que celui d’une actrice (Kim Hye-ja, abonnée aux rôles de mères pour la télévision coréenne) âgée de soixante-dix ans. Bonjour, » aurait tonné le Président américain le soir de la Je crois que les trois interprétations que tu as citées sont celles qui ressortent le plus. Pour le plus grand bonheur de LUI, qui retrouve soudainement l’inspiration. Cette analyse a été rédigée à chaud, après quelques échanges avec d'autres spectateurs.Il y a surement encore plein de choses à dire sur le film et vos contributions sont les bienvenues. Lorsque Dieu bannit Adam et Eve du jardin d’Eden, il voue Adam à une vie rude pour gagner son pain (peut-être est-ce pour cela que celui-ci est très souvent pris de quintes de toux dans le film) et Eve à un accouchement dans la douleur, d’où la vision d’un sexe féminin en sang. A la fin, c’est une autre femme qui prend le relais, mais c’est toujours Dieu, que l’on ne peut en fait représenter. Un fanatisme dont la portée peut être terriblement aveuglante pour les artistes, ceux-ci recherchant parfois désespérément toute forme de reconnaissance. Or, elles existent bel et bien.