Ce livre, abondamment publié et commenté aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne est à l'origine de la Légende Noire de la colonisation espagnole et servira d'argument moral à ces puissances pour lutter contre l'Espagne, chercher à prendre sa place en Amérique et détourner l'attention des crimes et des actes de génocide lors de leur colonisation. Bartolomé de Las Casas (1474/1556) Juan Ginès de Sépulvéda (1490/1573) L'humanité des Indiens, l'existence de leur âme, n'ont jamais été l'objet du débat (le pape Paul III l'avait affirmé) puisque sans cela, Sepúlveda n'aurait jamais parlé du devoir de les évangéliser et ne se serait jamais autant étendu sur leur « péché d'idolâtrie ». This page was last edited on 8 December 2020, at 07:58. Il commence par une série de questions sur la vie de son ... Contre-argument de Las Casas, "Les occidentaux ne considèrent que ce … Ils étaient bien bâtis, avec des corps harmonieux et des visages gracieux […] Ils ne portent pas d'armes — et ne les connaissent d'ailleurs pas, car lorsque je leur ai montré une épée, ils la prirent par la lame et se coupèrent, par ignorance. Dans une note au début de La controverse de Valladolid Jean Claude Carrère affirme que lorsqu'il avait écrit le récit son intérêt principal était de présenter la vérité dramatique de la controverse entre les deux religieux espagnols Las Casas et Sepulveda sur l'humanité des habitants du nouveau monde. Cet argument ne tient pas : le pouvoir monarchique espagnol et l'Église catholique romaine ont constamment édicté des lois cherchant à protéger les Indiens et à garantir leur liberté, la tenue de la controverse de Valladolid - à la demande de Charles Quint et des autorités ecclésiastiques - en étant un bon exemple. Avec cinquante hommes, on pourrait les asservir tous et leur faire faire tout ce que l'on veut. 1550 Controverse de Valladolid. Dès le début du XVIe siècle, des voix se font entendre pour condamner les brutalités commises sur les Indiens : Antonio de Montesinos dénonce les injustices dont il a été témoin en annonçant « la voix qui crie dans le désert de cette île, c'est moi, et je vous dis que vous êtes tous en état de péché mortel à cause de votre cruauté envers une race innocente »[3]. Il s’agit d’une réécriture moderne de cette histoire (1992), elle soulève le problème de la vraie nature des Indiens, et … Held in the Colegio de San Gregorio, in the Spanish city of Valladolid, it was a moral and theological debate about the conquest of the Americas, its justification for the conversion to Catholicism, and more specifically about the relations between the European settlers and the natives of the New World. Le débat intellectuel issu de la controverse de Valladolid a inspiré les Nuevas Leyes de América, compilation de plus de 6 000 lois en neuf livres. [7], Sepúlveda issued four main justifications for just war against certain Indians. More significantly, Las Casas was instrumental in the passage of the New Laws (the Laws of the Indies) of 1542, which were designed to end the encomienda system. À vouloir convertir de force, on inculque la violence, laquelle ouvre plus sûrement les portes de l’enfer que le culte des faux dieux. par Jean-Claude Carrière. The black legend was an anti-Hispanic anti-catholic historiographic tendency which painted a highly negative image of Spanish colonisation. "The Las Casas-Sepúlveda Controversy: 1550-1551", https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Valladolid_debate&oldid=993004838, History of indigenous peoples of the Americas, Creative Commons Attribution-ShareAlike License. La Controverse de Valladolid, de Jean-Claude Carrière : ... Sépulvéda a fait un coup de théâtre pour contrer les arguments de Las Casas : il a fait amener une statue que les Indiens vénèrent. Le sort des Amérindiens devient une question religieuse : il s'agit de définir la nature de leur âme et la façon légitime de les traiter. Il se retire au couvent de San Gregorio à Valladolid. Le système d’encomienda s'étend à l'ensemble du continent sud-américain au fur et à mesure que les conquistadores progressent.[2]. Le récit de Las Casas est poignant, car il est bien maîtrisé. The affair is considered one of the earliest examples of moral debates about colonialism, human rights of colonized peoples, and international relations. Il s’agit d’une réécriture moderne de cette histoire (1992), elle soulève le problème de la vraie nature des Indiens, et si elles peuvent être assimilées avec les hommes. [3] His efforts influenced the papal bull Sublimis Deus of 1537 which established the status of the Indians as rational beings. [9][10], Las Casas pointed out that every individual was obliged by international law to prevent the innocent from being treated unjustly. Las Casas publiera en 1552 sa Brevísima relación de la destrucción de las Indias (« Très brève relation de la destruction des Indes ») dans laquelle il décrit les exactions des conquistadors[6]. 1552 Las Casas publie un ouvrage dénonçant les massacres commis par les Espagnols en Amérique (Brevisima Relación de la destruición de las Indias). l'intérêt des Indiens exige qu'ils soient mis sous tutelle par les Espagnols puisque lorsqu'ils se gouvernent eux-mêmes, ils violent les règles de la morale naturelle ; la nécessité d'empêcher, même par la force, le cannibalisme et d'autres conduites antinaturelles que les Indiens pratiquent ; l'obligation de sauver les futures victimes des sacrifices humains ; l'ordre d'évangéliser que le Christ a donné aux apôtres et le pape aux rois catholiques (pape qui jouit de l'autorité universelle). Dans une note au début de La controverse de Valladolid Jean Claude Carrère affirme que lorsqu'il avait écrit le récit son intérêt principal était de présenter la vérité dramatique de la controverse entre les deux religieux espagnols Las Casas et Sepulveda sur l'humanité des habitants du nouveau monde. [25] Translations of Las Casas’ work were subsequently confiscated by the Spanish Council of the Indies in response to their use as anti-Spanish propaganda. L’analyse est plus profonde. La conquête espagnole des Caraïbes et de l’Amérique provoque dès le XVIe siècle un véritable ethnocide. La dernière modification de cette page a été faite le 18 novembre 2020 à 15:42. Fourth, it was important to convert Indians to Christianity. Lors de ce procès, on officialise que les Amérindiens ont un statut égal à celui des Blancs. A controversial theologian, Dominican friar and Bishop of Chiapas Bartolomé de las Casas, argued that the Amerindians were free men in the natural order despite their practice of human sacrifices and other such customs, deserving the same consideration as the colonizers. Il se concentre sur le cas de la jeune femme qui empêche son mari d’intervenir. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Au cours des années 1550-1551 ont lieu d'importantes discussions sur la légitimité de la conquête entre Las Casas et Juan de Gines de Sepulveda, dont le second ressortira vainqueur. S'ils les font travailler, ils leur doivent un salaire, ainsi que le prescrit une cédule royale de 1503. Bartholomé de las casas. Dès la découverte des populations précolombiennes en 1492, Christophe Colomb écrit à leur sujet : « Ils nous apportèrent des ballots de coton, des javelots et bien d'autres choses, qu'ils échangèrent contre des perles de verre et des grelots. Ce débat politique et religieux organisé par Charles Quint eut lieu sous le pontificat du pape Jules III. [18], The impact of Las Casas’ doctrine, was also limited. Las Casas est favorable à l'application de la philosophie de saint Thomas d'Aquin selon laquelle[1] : En 1532, Francisco de Vitoria avait explicitement appliqué au Nouveau Monde, les principes de saint Thomas d'Aquin de destination universelle des biens terrestres (ils sont pour tous et le droit de propriété est conditionné par le Bien Commun) et le droit de connaître la Vérité que tout homme possède sui generis : ceux qui vont aux Amériques n'ont donc pas un titre de propriété mais un devoir de mission ; personne n'a le droit d'occupation de ces territoires mais chacun doit jouir de « la liberté de passer par les mers ». [17] His testimonies on the peaceful nature of the native Americans also encouraged nonviolent policies concerning the religious conversions of the Indians in New Spain and Peru. L’analyse est plus profonde. [21] The slave trade was never explicitly mentioned in Las Casa’s works, because he was an advocate for freedom and equal right for all men, without distinctions of countries, or skin color. 10: 95–104. La controverse de Valladolid by Jean-Claude Carrière Audiobook Online. Elle oppose le philosophe Sepùlveda au dominicain Las Casas, défenseur des Sepúlveda took a more secular approach than Las Casas, basing his arguments largely on Aristotle and the Humanist tradition to assert that some Indians were subject to enslavement due to their inability to govern themselves, and could be subdued by war if necessary. First, their natural condition deemed them unable to rule themselves, and it was the responsibility of the Spaniards to act as masters. Ils échangèrent de bon cœur tout ce qu'ils possédaient. Bartholomé de las casas. Las Casas répond que les innocents sont « de droit divin » sous la protection de l’Église, que toute violence suscite la haine et perpétue ainsi la chaîne du mal. Bartholomé de las casas . In 1938 the story of the German writer Reinhold Schneider Las Casas and Charles V (Las Casas vor Karl V. [de]) was published. Au coeur de la controverse, il y a une autre réalité: c'est celle de l'effondrement démographique de la population indienne. Mais, pendant une absence de Las Casas, les Indiens en profitent pour tuer plusieurs colons. [4], Both Sepúlveda and las Casas maintained their positions long after the end of the debate, but their revendications became less consequent when the Spanish presence in the New World became permanent. Le sort des Amérindiens devient une question religieuse : il s'agit de définir la nature de leur âme et la façon légitime de les traiter. Ils sont tenus de ne pas les maltraiter ni les réduire en esclavage. La controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune (l'une en 1550 et l'autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges épistolaires. Vous devrez utiliser les documents 1 et 2 ci-dessous Itinéraire 1. [1] Las Casas represented one side of the debate. En échange, ils doivent protection et instruction religieuse à ces populations (l'évangélisation des indigènes, souhaitée par le pouvoir royal), malgré tout considérées comme libres (en pratique, affectées à l’encomienda). 1547 Au Guatemala, création du territoire de la Vraie Paix par Las Casas. Grégoire soutient que l'accusation ne repose pas sur des sources concrètes ou vérifiables. Las Casas va avoir le dessous car : ce n'est pas un orateur : c'est un homme de terrain, son argumentation est confuse, passionnée. However, it did not substantially alter Spanish treatment of the Indians. Au début du XVIe siècle, les Espagnols conquièrent des territoires, le plus souvent avec l'aide des peuples indigènes hostiles ou en révolte contre le peuple dominant (Cortés au Mexique, Pizarro au Pérou) qui les a réduits en esclavage et prélève sur eux les victimes des sacrifices humains. Le texte présenté est un extrait de La controverse de Valladolid écrit par Jean-Claude Carrière et publiée en 1992. L'histoire. Au coeur de la controverse, il y a une autre réalité: c'est celle de l'effondrement démographique de la population indienne. Juan Ginés de Sepúlveda considère les sacrifices humains chez les Aztèques, massifs et réguliers, l'anthropophagie, l'inceste royal, pratiqués dans les sociétés précolombiennes et utilise des arguments aristotéliciens et humanistes pour proposer quatre « justes titres » qui justifient la conquête : Les deux partis au débat se proclament vainqueurs. He said that the practice of enslaving people in Africa, was started by the Portuguese, at least 30 years earlier. Las Casas répond que les innocents sont « de droit divin » sous la protection de l’Église, que toute violence suscite la haine et perpétue ainsi la chaîne du mal. Las Casas va avoir le dessous car : ce n'est pas un orateur : c'est un homme de terrain, son argumentation est confuse, passionnée. La controverse entre Las Casas et Sepúlveda (1550-1551), connue sous le nom de controverse de Valladolid, est une interrogation des fondements de l’impérialisme européen qui le fait apparaître à ses propres yeux comme une entreprise civilisatrice ou génocidaire. Lettre pédagogique CAVILAM/TV5 N°63 « La controverse de Valladolid » 1 LA CONTROVERSE DE VALLADOLID Réalisation: Jean-Daniel Verhaeghe, 1992 Scénario: Jean-Claude Carrière Distribution: Jean Carmet (le légat du pape), Jean-Pierre Marielle (Las Casas), Jean-Louis Trintignant (Sepulveda), Jean-Michel Dupuis (le colon), Humaniste, il défend la condition des indiens et le respect de leurs droits au nom même des principes de tolérance et de paix qu’apportent le christianisme. This text became highly popular in the Netherlands and Great Britain, where it was used to present Spain as a backwards and obscurantist country. Lecture Analytique Sepulveda (La controverse de Valladolid). His position found some support from the monarchy, which wanted to control the power of the encomenderos. La controverse de Valladolid. Les arguments de Las Casas et de Sepùlveda sont étudiés par le légat du Pape. Cette crise aboutit à la fameuse controverse de Valladolid. L'humanité des Indiens, l'existence de leur âme, ne constituent pas l'objet du débat (le pape Paul III l'avait affirmé pour « tous les peuples connus ou qui viendraient à être découverts »), sans quoi Sepúlveda n'aurait jamais parlé du devoir de les évangéliser ni ne se serait étendu sur leur « péché d'idolâtrie ». [1] Las Casas objected, arguing that Aristotle's definition of barbarian and natural slave did not apply to the Indians, all of whom were fully capable of reason and should be brought to Christianity without force or coercion. Le texte présenté est un extrait de La controverse de Valladolid écrit par Jean-Claude Carrière et publiée en 1992. Il commence par une série de questions sur la vie de son ... Contre-argument de Las Casas, "Les occidentaux ne considèrent … It consisted of a number of opposing views about the way natives were to be integrated into Spanish society, their conversion to Catholicism, and their right. Le débat des « justes titres » ne répond pas seulement aux scrupules de conscience des rois, alertés par des ecclésiastiques bien intentionnés, mais aussi à la nécessité de justifier l'expansion espagnole devant les autres États d'Europe. nécessaire] : c'est d'ailleurs en raison de la controverse de Valladolid que les Européens vont généraliser la pratique de la traite des Noirs pour alimenter le Nouveau-Monde en esclaves. Lisez ce Divers Mémoire et plus de 247 000 autres dissertation. "War by Fire and Blood" the Church and the Chichimecas 1585. Cependant, il est dominé par les figures de Las Casas et Sepúlveda. He also cited Saint Augustine and Saint John Chrysostom, both of whom had opposed the use of force to bring others to Christian faith. Poole, S. (1965). In Spain, it served to establish Las Casas as the primary, though controversial defender of the Indians. Afin de contrer les arguments de Sépulvéda, Las Casas ne se contente pas de constater que l’indien s’est manifesté en faveur de son idole dont il voulait empêcher la destruction. Modestement, il utilise le pronom personnel « nous » (et non pas « vous ») ; il met en cause l'attitude de tous les chrétiens, pas seulement celle de Sepulveda. inquisiteurs du Conseil Royal Suprême, un administrateur du Conseil des grands ordres chevaleresques, trois théologiens dominicains (émanant de l'école de Salamanque), un théologien franciscain et un évêque. [1] Opposing this view were a number of scholars and priests, including humanist scholar Juan Ginés de Sepúlveda, who argued that the human sacrifice of innocents, cannibalism, and other such "crimes against nature" were unacceptable and should be suppressed by any means possible including war.[2]. [4][5] The King assembled a Junta (Jury) of eminent doctors and theologians to hear both sides and to issue a ruling on the controversy. La Controverse de Valladolid est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda en deux séances d'un mois chacune (l'une en 1550 et l'autre en 1551) au collège San Gregorio de Valladolid, mais principalement par échanges épistolaires. Selon lui, l'accusation menée contre Las Casas est une calomnie montée de toutes pièces à partir des écrits d'Antonio de Herrera y Tordesillas[5]. Human sacrifice was wrong, but it would be better to avoid war by any means possible. Dans ces deux documents, Paul III affirme, que les Indiens et les autres peuples sont de « véritables êtres humains » (Veritas ipsa), que leur liberté et leur propriété doivent être respectées « même s'ils demeurent en dehors de la foi de Jésus-Christ » (Sublimis Deus), et que ces derniers doivent être « invités à ladite foi du Christ par la prédication de la parole de Dieu et par l'exemple d'une vie vertueuse » (Veritas ipsa). La controverse de Valladolid Un débat est organisé dans un couvent entre Las Casas, ardent défenseur de la cause indienne, et Sépulveda, qui plaide pour l'extermination de ces indiens. C’est un Prêtre dominicain espagnol. Des bouffons sont même introduits dans la pièce afin de voir quel est le degré d’humour de ces êtres. Il meurt peu de temps après, désespéré. Exercice 2. 3. Jean – Claude Carrière est un écrivant, scénariste, parolier, metteur en scène et occasionnellement acteur français. A6 - J.C. Carrière, "La Controverse de Valladolid" Boudier Aurélien - 2nde B - Page 2 ne sont pas immédiatement perceptibles. À l’époque, un grand débat avait eu lieu afin de savoir si les indiens étaient au même niveau que la …
Jeune Fille Mots Fléchés 8 Lettres,
Film Comique 2018,
Service Social Départemental 93,
Programme Canale 5 Oggi,
Code De Leau,
Train Paris Portugal,
Accords Pour Mandoline,
Bein Match Live Youtube,
Corrida Bayonne 2020,
Travailler Chez Chaussea Avis,