I-III Première partie. Ainsi de janvier 1843 à janvier 1845 il produit une première Éducation sentimentale qui succédait à la rédaction de Novembre, achevé le 25 octobre 1842, et à une toute première ébauche de … Nous sommes tous de pauvres nègres, pourrait-on dire après avoir lu la seconde, c’est- à-dire que nous courons après un impossible bonheur. Commentaire la dernière rencontre, l’éducation sentimentale (1869) de Flaubert, livre 3, chapitre 6. Un jeune homme, Frédéric, rentre chez lui à Nogent. Pour l’essentiel, L’Education sentimentale est, comme Flaubert le notait au début de sa genèse, un « roman pari­sien ». « Apparition » de Mme Arnoux. La déchéance sera plus spectaculaire encore quand Mme Arnoux rendra visite à Frédéric en 1867 : ruinés, les époux ont été obligés de quitter Paris pour la Bretagne. @/�}�!�pۂ��7q��� ����ʢ˯��.P`��J�T�4cy�[|�M��l݁��?�t�-�/�v��D�ʚ�%�s3�r�����Ö������ߗ��1�Ҭu��,�\���;�o�� ��D�M6Y,M+�r"�I��͊˥n����k�Q�ˋ�*��;��%��q[2��ހ.E%���t�.5_�}1ֆ�Ig�)���Bؤe {[J�wC 9�*�r�c�(vV�e���o���r��E���MÇ�1����w�!˛��"�}r��2*�R�R�ذt��>g݀Ks�����)��Y�xi���Ȧ|Y�"��b�=?�� .{�*? L’opposition n’est toutefois qu’appa­rente. Aperçu du corrigé : Gustave Flaubert, L'Education sentimentale, partie II, chapitre 6. Sa beauté doit, aux yeux de Frédéric, à un type éternel de la beauté flaubertienne (brune avec ses bandeaux noirs), à son caractère maternel (elle est accompagnée de sa fille) et au rêve oriental qu’elle éveille en lui (son type créole, la négresse qu’elle a peut-être ramenée des îles). Deslauriers épouse Louise Roque. A l’inverse, au début du chapitre 6 de la troisième par­tie, quinze années sont résumées en une dizaine de lignes. Moments d’émotion avec Mme Arnoux, négli­gée par son mari. » (3). Enfin, après avoir reçu son héritage, il occupe un petit hôtel rue Rumford (II, 2), sur la rive droite, dans l’actuel XVIIe arrondissement, un quartier où com­mencent à investir les nouveaux riches et qui prendra toute son expansion sous le Second Empire (voir E. Zola, La Curée). Frédéric retrouve les Arnoux chez les Dambreuse. À le prendre par son petit côté, il offre un document de choix sur le Paris des années 1840. Des gens arrivaient hors d'haleine ; des barriques, … ou une bourgeoise timorée qui n’ose pas rompre avec un mari infidèle pour accepter le bonheur qui s’offre à elle? Elle était de couleur ardoise, tandis que le ciel, plus clair, semblait soutenu par les grandes masses d’ombre qui se levaient de chaque côté du fleuve. Le ma… Il aperçoit sur le pont du bateau une femme accompagnée d’une petite fille (« Ce fut comme une apparition... ») dont la beauté lui donne, plus qu’un désir de possession physique, « une curiosité douloureuse qui n’avait pas de limites ». L'éducation sentimentale Index 3. II Chapitres III-IV: BNF, NAF 17599-17601, NAF 17600. Page 1 sur 4. Au vrai, elle ne recevra pas, dans la suite du roman, beaucoup d’hommages masculins: son mari lui préfère des beautés médiocres (ce qui n’est certes pas une preuve), Deslauriers la juge « pas mal, sans plus » (s’il lui fait une déclaration, c’est qu’il s’est voué à imiter en tout Frédéric) ; quant à Rosanette, elle lui trouve « un teint de réglisse et des yeux grands comme des soupiraux de cave » (avis malintentionné d’une rivale, mais le dirait- elle si sa beauté s’imposait?). Il traverse Paris avec ivresse (4). L’idéal n’est ici qu’une échappatoire pour fuir les réalités de la chair. ... Partie 1 . PREMIERE PARTIE Chapitre Premier. Frédéric Moreau, nouvellement reçu bachelier, s’embarque à Paris sur le bateau qui le ramène chez sa mère, à Nogent-sur-Seine ; il doit revenir deux mois plus tard dans la capitale pour y faire des études de droit. ». M. Dambreuse lui-même déclare sa sympathie pour les ouvriers. Vous pourriez, par exemple, étudier les éléments de la description, ainsi que le jeu des différents regards (personnages, narrateur, lecteur). L’inti­mité de Frédéric et de Mme Arnoux les conduit tous deux au bord de l’aveu. Puis s’impose l’évocation de ce que rêve Frédé­ric et de ce qui va attirer son attention sur le pont : en premier lieu ce quadragénaire beau parleur qui aura bien­tôt des raisons supérieures de l’intéresser. Format: Zoom. Sa décision est issue du tableau qu’il vient de contempler et, en un sens, de composer : il ne fait désormais aucun doute que la description était 1’« œuvre » du personnage. Arnoux l’entraîne dans un bal masqué où il fait la connaissance de Rosanette, dégui­sée en dragon Louis XV, qu’on surnomme la Maréchale, tandis qu’Arnoux entretient sa liaison avec la Vatnaz (1). Elle ressemble à la vision d’un peintre. L'Éducation sentimentale comporte de nombreux éléments autobiographiques, telle la rencontre de Madame Arnoux, inspirée de la rencontre de Flaubert avec Élisa Schlésinger, l'amour de sa vie[2]. Nul doute que le romancier partage son mépris pour la masse ; mais il se montre tout aussi ironique envers sa foi en « l’excel­lence de son âme ». Hésitant entre la peinture et la poésie, il se demande s’il sera « un grand peintre ou un grand poète », manière de considérer le résultat (en l’occurrence la gloire) comme déjà acquis. Fasciné par la réussite sociale et l’aisance de Jacques Arnoux, subjugué par le prestige et la richesse des Dambreuse, Frédéric verra finalement s’effondrer tous ses modèles. L’attitude de Mme Arnoux laisse une grande marge de liberté d’appréciation au lecteur : est-elle une femme sage et vertueuse, qui résiste courageusement à son amour pour Frédéric ? Des édi­fices, que l’on n’apercevait pas, faisaient des redoublements d’obscurité. Défaut rédhibitoire aux yeux de Flaubert : il se contente de mimer, par la parole et la gesticulation, les grands révolution­naires. Roman. La première partie s’étend sur plus de cinq ans, du 15 septembre 1840 jusqu’au lendemain de l’annonce de l’héritage (12 décembre 1845). », Essais sur Flaubert en l’honneur du professeur Don Louis Demorest, éd. Nouveaux attendrissements entre Frédéric et Mme Arnoux. II- Résumé de L'éducation sentimentale Première partie. En vain : il est parti au Havre avec sa femme. Quand il revient de sa première soirée chez les Arnoux, Frédéric se contemple : « Son visage s’offrait à lui dans une glace. L’ordre règne, les manifestations et les discussions ont cessé. CHAPITRE VII. Or, la conquête, en amour comme en art, suppose une mise à distance grâce à laquelle s’évaluent les obs­tacles à franchir. Ce qui est donné à imaginer au lecteur de l’apparence des personnages (voir Mme Arnoux) et des lieux est en effet tributaire au premier chef du re­gard de Frédéric. La mère de Frédéric. « Il me manque énormément, l’innéité d’abord, puis la persévérance au travail », écrivait-il à Louise Colet le 15 août 1846. Deslauriers raconte comment sa femme, Louise, s’est enfuie avec un chanteur. Mais les vieux automatismes reviendront. Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 246 000 autres dissertation. Si le roman ne fait pas « la pyra­mide », c’est parce que sa composition reflète la destinée de son héros. 1. Frédéric a confié sa grande passion à Deslauriers. A Nogent, il retrouve sa mère et la petite Louise Roque, qu’il avait oubliée (chap. » (III, 6). A titre d’exemple : en décembre 1840 ont lieu des manifestations au Quartier latin contre Guizot (I, 4); la présence de l’Algérien Bou-Maza à l’hippodrome du Champ-de-Mars signale que la scène se passe en 1847 (II, 4), ainsi que la création du ballet Ozaï (ibid. Il espère en vain, avant que les voyageurs ne se séparent, une invitation pour l’automne, à Paris, chez les Arnoux. « Il voyagea. Chapitre 1 . Son départ désole la petite Louise Roque (6). � �]_oG����;t�@(m8�'R��І,юr�dHr�A͙&����d���������ނ{؋��>������"����{f8$gHJ��d[Bs�{�����~]�g�>�=�9��Y��c?�l�!6u��B�/R�|F�o+0}�I"/9��SSX���]Sr�.-�N��i�Е��j7V���FIeLJ���S)l�S�d�z�Zՙ6��ԿH�5�0`����ӳB�_�{�����i��vM?U~Ov��� ��G���?��������A����J�� La chronologie du roman est, sur deux points, très différente de celle de Madame Bovary : 1) pour l’essen­tiel (si on excepte un bref retour en arrière au chapitre 2 de la première partie), elle est linéaire, alors que celle de Madame Bovary offrait une plongée sur l’enfance et l’ado­lescence d’Emma. Frédéric a alors quarante-cinq ans, Mme Arnoux plus de cinquante. Introduction. Sur le bateau il rencontre une femme mariée dont il tombe instantanément amoureux. ( L'Education sentimentale; 3ème partie ; chapitre 1 ; page 313 . ) Si on excepte la « désertion » de Fontainebleau, Frédé­ric donne beaucoup de sa personne pendant les journées post-révolutionnaires, se prenant pour un héros. Frédéric est un jeune homme représentatif de cette génération désabusée dont Flaubert a analysé le naufrage. Tu réussiras, j’en suis sûr ! Erik Satie, Gnossienne n°1. Frédéric emprunte de l’argent à Mme Dambreuse pour sauver Arnoux. Partie III Chapitre 1 La révolution a commencé. De son manque de persévérance, il saura bientôt se corriger. 1840. Affaibli par une attaque, Arnoux vend des objets pieux. III Chapitre V: BNF, NAF 17599-17601, NAF 17601. Jamais Flaubert n’a voulu être un « grand écrivain » : il a travaillé à la manière d’un artisan afin de n’être pas trop indigne de son idéal. Avec Mme Arnoux, Frédéric se conduit comme face aux paysages qu’il aimerait peindre : il s’incorpore la femme aimée, elle devient « presque une manière générale de sentir, un mode nouveau d’exis­tence ». « Rappelle-toi Rastignac dans la Comédie humaine ! Il se rend à Creil où Mme Arnoux lui fait visiter la fabrique de faïences de son mari (3). Mais l’amour naît d’illusions, qui ont déjà fait leur œuvre quand elles se découvrent fausses. L'Éducation sentimentale est le fruit de trois essais de jeunesse de Flaubert. Pourtant, à l’époque de leur plus grande intimité, « il l’appelait “Marie”, adorant ce nom-là, fait exprès, disait-il, pour être soupiré dans l’ex­tase, et qui semblait contenir des nuages d’encens, des jonchées de roses » (II, 6). Frédéric est de plus en plus assidu chez les Arnoux. L’art. Il com­mande à Pellerin un portrait de Rosanette, se rend chez les Dambreuse. « C’est là ce que nous avons eu de meilleur ! BRUNEAU Jean, « L’Éducation sentimentale, roman autobiographique ? Après avoir songé à intituler ce roman, écrit entre le 1er septembre 1864 et le 16 mai 1869, les Fruits secs, et après avoir longtemps hésité — au point de demander à son amie George Sand de lui trouver un titre —, Flaubert adopte finalement, «en désespoir de cause», le titre l’Éducation sentimentale… sentimentale de Flaubert Une analyse de Frédéric Moreau ... tirée de la quatrième partie au chapitre 9 du roman : ... en leur temps les lectrices de lEurope entière.3 1 Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale (Paris : Le Livre de Poche, 2002). Cette description fait l’objet d’un paragraphe homo­gène où n’est mentionnée nulle part la présence de Fré­déric. Ce soir-là, ils dînèrent dans une auberge, au bord de la Seine. Son entrée dans le roman justifie son prénom : si elle est une « apparition », c’est au sens quasi religieux du terme. Portraits des personnages principaux (3 … 3. À Nogent, où il retrouve sa mère et la fille Roque, il apprend qu’il est ruiné (5). Pellerin fait le portrait de l’enfant mort-né (4). Le lecteur ne pourra pas toujours faire le partage, au long du récit, entre les paysages tels qu’ils sont vus par Frédéric et ceux qu’il faut attribuer au narrateur. Mme Arnoux, elle, est d’un bout à l’autre tributaire du regard peut-être aveuglé de Frédéric - signe de la focalisation plus étroite pratiquée par Flaubert d’un roman à l’autre. Esther Joo • 24 Mars 2017 • Commentaire de texte • 815 Mots (4 Pages) • 1 100 Vues. Cette analyse du chapitre 3 de L'éducation sentimentale de Flaubert a … » et lui : « Madame Arnoux ! Le traitement du temps est donc très inégal au long du roman. », dit Deslauriers à Frédéric au début du roman (1,2). En politique, il se berce de paroles, jugeant, dans la tourmente révolutionnaire, le peuple « sublime ». « Sentimentale » peut s’entendre en deux sens. Genre. Les descriptions du château et de la forêt de Fontainebleau sont exemplaires : loin d’être un fragment de guide touristique, elles signifient la volonté de Frédéric (et de Rosanette, sa complice) d’ou­blier dans la splendeur de l’Ancien Régime et dans une nature centenaire les impératifs de l’actualité. Manuscrit préparatoire pour un épisode de L'Éducation sentimentale (vers 1865) Le « il » renvoie sans ambiguïté possible au héros, tandis que les deux yeux ne peuvent être que ceux de Mme Arnoux. On croirait qu’il l’a fait pour la valeur symbolique de son nom. Au total, Frédéric connaît une vie aussi mouvementée que celle de beaucoup de héros de romans : il a au moins deux maîtresses, il est ruiné puis riche à nouveau, il par­ticipe plus ou moins à une révolution, il voyage. Arnoux lui emprunte de l’argent. Folio, page 317. Site de Tony Williams [Site en cours de changement d'adresse] Documentation. La galerie des personnages est beaucoup plus étoffée dans la seconde Education sentimentale que dans la pre­mière. Bilan désenchanté des destinées de chacun. Mme Arnoux et Rosa­nette font « comme deux musiques » dans sa vie. Cet hiver est celui de 1868-1869 (passé récent du narrateur: le manus­crit sera achevé au printemps), à moins qu’il ne s’agisse de celui de 1869-1870 (présent du lecteur, lisant un roman qui a été publié en novembre 1869). « Et ce fut tout » (6). La vie de Frédéric, désormais, n’a plus d’« histoire ». « Tout à coup il aperçut le Panthéon. 4. George Sand prend la défense du roman dans La Liberté (22 décembre 1869), mais son article semble un peu embarrassé. Frédéric fait de Rosanette sa maîtresse dans la chambre qu’il avait prévue pour Mme Arnoux (6). Les vêtements qui ont d’emblée attiré l’attention de Frédéric parce qu’ils contribuaient à la grâce orientale de 1’« apparition » continueront de jouer un rôle primordial tout au long du récit. BRUNEAU Jean, « Sur l’avant-dernier chapitre de L’Éducation sentimentale », Revue d’Histoire Frédéric discute avec le banquier qui lui propose alors un poste important dans la nouvelle compagnie de houilles qu'il est en train de fonder. Il en va toujours ainsi chez Flaubert : on est condamné parce qu’on s’agrège aux autres, et on fait sourire dès qu’on prétend s’en distinguer. L'Éducation sentimentale. Par . À L’Art industriel, il rencontre Pellerin, peintre raté, Regimbait, qui occupe sa vie à maugréer, MUe Vatnaz, femme entretenue (en particulier par Arnoux). Elle formula dans l’en­semble les reproches auxquels Flaubert s’attendait dès le début : le roman présente une succession de tableaux, mais sa composition est insuffisante. Mort de M. Dambreuse qui, au désespoir de sa femme, a légué toute sa fortune à Cécile. Deslauriers se livre à une extra­vagante déclaration d’amour auprès de Mme Arnoux et lui fait croire que Frédéric est sur le point de se marier. Son prénom est « Marie », comme celui de la prostituée de Novembre (voir ci-dessus, p. 56). Un brouillard lumineux flottait au delà, sur les toits ; tous les bruits se fondaient en un seul bourdonnement ; un vent léger soufflait. ?�_���/}��>����P����dE�>�026�`�Ҍ �i���6����>7��-��&�1D�~`�]� .\:��+���N Il éconduit les velléités de mariage de Louise Roque (2). La vie amoureuse dont il rêve s’exprime avec les mêmes accents, cette fois encore, que ceux d’Emma Bovary : « Ils voyageaient ensemble, au dos des dromadaires, sous le tendelet des éléphants, dans la cabine d’un yacht parmi des archipels bleus, ou côte à côte sur deux mulets à clochettes, qui trébuchent dans les herbes contre des colonnes brisées » (I, 5). Deuxième partie, chapitre I: BNF, NAF 17602. Invité le même soir à la fête de Mme Arnoux, à Saint-Cloud, et chez les Dambreuse, il choisit la première invitation. Vous ferez de ce texte un commentaire composé. Arnoux est confondu par sa femme qui a trouvé la preuve de son infidélité (2). Le début du roman a d’emblée caractérisé le person­nage : sur le bateau où la foule se pressait, il se tenait à l’écart, la tête emplie de rêves artistiques qui le distin­guaient des joies vulgaires de la bourgeoisie. Gustave Flaubert. La critique fut peu indulgente. Rosanette accouche d’un enfant de Frédéric, mais il meurt presque aussitôt. I Chapitres I-II. Gustave FLAUBERT, « L'Éducation sentimentale «, 3e partie — Chap. 15 septembre 1840. Grâce à l’emploi si particulier de l’impar­fait, notamment, le roman « est un long rapport de toute une vie, sans que les personnages prennent pour ainsi dire une part à l’action ». G. FLAUBERT, L’Éducation sentimentale, première partie, chapitre I, 1869. L’une des nouveautés de la révolution de Février 1848 est qu’elle unit dans une coalition d’intérêts équivoque et éphémère toutes les couches de la bour­geoisie. À la fin du chapitre 4 de la première partie, Frédé­ric, sortant du premier dîner chez les Arnoux, rentre à son domicile à pied, ce qui le conduit naturellement à traver­ser la Seine. L'éducation sentimentale troisième partie chapitre 1 analyse. Sans être désastreuses, les ventes seront inférieures à celles de Madame Bovary et de Salammbô. Cet attache­ment à ses vêtements de même qu’à ses objets ou à son mobilier (qui donne un caractère déchirant à la vente aux enchères par laquelle se clôt le rêve) tourne parfois à cette déviation du sentiment amoureux qu’on nomme le fétichisme. Education sentimentale résumé par chapitre pdf. M. Zéraffa). Révisez en Première ES : Exposé type bac L'Education sentimentale, L'ennui de Frédéric Moreau (I, 5) avec Kartable ️ Programmes officiels de l'Éducation nationale Site Philagora, tous droits réservés Signalons que L'Éducation sentimentale peut être recommandée pour le thème de la représentation comme pour le thème de l'amitié . Ce peut être aussi, en figurant ce à quoi s’attarde le regard d’un personnage, caractériser celui-ci. 15 septembre 1840. Résumé détaillé de L'Éducation sentimentale (3 pages) Le récit de L’Éducation sentimentale synthétisée chapitre par chapitre. Première partie - Chapitre 1. Préférer aux réalités de l’existence de simples virtualités, c’est se placer dans une perspective d’échec. Le chapitre 7 et dernier (« Vers le commencement de cet hiver ») nous situe dans un passé récent. Marcel Proust, dans son article « À pro­pos du style de Flaubert » (La Nouvelle Revue française de janvier 1920, repris dans Contre Sainte-Beuve, Pléiade, Gallimard), a montré comment L’Éducation sentimentale avait accompli la « révolution » commencée avec Madame Bovary (« ce qui jusqu’à Flaubert était action devient impression »). Le tableau qui s’inscrit dans la glace est à sa mesure : il ne demande d’autre effort que celui de la contemplation et, lui renvoyant sa propre image, révèle son narcissisme. �i+� R���l�e(��M*-{!X����/\,V؈�}�h��Q����Z��fR����04)�T8/Y��d������������~��GDB��C}Y�Pո��qYZFs�6|i��rC�=�o����Y� ��F gS�. 1869. 1 Il n'est pas douteux que l'ultime rencontre de Frédéric Moreau et de Mme Arnoux, dans l'avant-dernier chapitre de L'Éducation sentimentale1 constitue une scène capitale du roman. Cette fois encore, il mécon­naît que l’art naît, non seulement de l’inspiration, mais du travail. Frédéric avoue à Rosanette qu’il n’a jamais aimé que Mme Arnoux. Mieux que personne, Flaubert sait qu’être romancier ne consiste pas à rêver un roman, mais à se donner toutes les peines pour l’écrire. Décrire, ce peut être, pour un romancier, donner à voir, le cas échéant comme un document, la réalité qu’est censé représenter son roman. De retour à Paris, il rend visite à M. Dambreuse, bourgeois riche et influent à qui il a été recommandé par le père Roque. ... Première partie, Chapitre 1 « La Seine, jaunâtre, touchait presque au tablier des ponts. Pourquoi Flaubert, normand, a-t-il élu ce lieu qu’il connaissait mal comme pays natal de Frédéric ? La fin du roman dressera le bilan des déchéances. L’Education sentimentale. Édition hypertexte du dossier manuscrit du chapitre 1, partie III. Cette deuxième fonction prend le pas dans le roman moderne que certains font précisément débuter avec L’Education sentimentale. Pour l'essentiel, L'Education sentimentale est, comme Flaubert le notait au début de sa genèse, un « roman pari­sien ». « Il se voyait dans une cour d’assises, par un soir d’hiver, à la fin des plaidoiries [...] » (I, 5). L’« éblouissement » que reçoit Frédéric, favorisé par le soleil qui « dardait d’aplomb », peut expliquer sa beauté surnaturelle. Il ne pouvait, explique le romancier, se la figurer autrement que vêtue, signe de la pudeur avec laquelle il contemple l’objet de son amour idéal, mais aussi bien de sa timidité et de la sourde volonté d’échec qui le conduit à s’attacher en priorité aux obstacles qui se présentent sur le chemin de sa conquête. Elles sont encore plus nombreuses et tiennent plus de place que dans Madame Bovary. Chaque person­nage est puni par où il a péché : le vicomte de Cisy, entiché de sa noblesse, est confiné dans un château ; Pellerin, peintre médiocre, a fini par tomber dans la négation même de l’art (ou le comble du réalisme), la photogra­phie ; Rosanette, à force de se montrer d’une sensualité gourmande, est devenue « énorme » ; Regimbait, pilier de cabaret, a pour ainsi dire séché sur place. L'éducation sentimentale est un roman de Gustave Flaubert (1821-1880), publié à Paris chez Michel Lévy en 1869. Recherche parmi 247 000+ dissertations. Le sous-titre du roman, « Histoire d’un jeune homme », peut surprendre, dans la mesure où Flaubert a eu l’inten­tion, au départ, d’écrire « l’histoire morale des hommes de [sa] génération ». L'Éducation Sentimentale de Gustave Flaubert --> lire la suite du texte de ce livre. Nous avons vu comment l’histoire du pauvre nègre explicitait le titre de la première Éducation sentimentale (voir ci-dessus, p. 64). Précurseur du naturalisme, avec L’Éducation sentimentale, Flaubert détourne les codes du roman d’apprentissage pour en faire un roman de la désillusion. L’ambitieux Martinon courtise Cécile, la nièce des Dambreuse (4). Il échoue à l’exa­men de droit. La postérité corrigera l’injustice. Il devient un habitué des locaux d’Arnoux (3). 2) elle est datée avec précision, surtout grâce à des événements politiques et artistiques qui bali­sent l’histoire du héros. Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, la Ville-de-Montereau, près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint-Bernard. « Quelle canaille je fais ! Frédéric doute s’il veut vraiment épouser sa veuve. ��%��a����}�uFc)&u�,�6ߔ���xs����.�¼��yo�u�-��m*���r�Ɏ͐�G{�R�t�O�zTN�bAqyޥ˴�Q Coursjulien juin 28, 2015 0 « Il passait des heures à regarder, du haut de son balcon », extrait de L’éducation sentimentale, Partie 1, chapitre 5, Flaubert, 1869. Un rendez-vous donné dans la rue à Mme Arnoux par Frédéric est contrarié par l’émeute de la première journée de la révolution de Février, croit-il ; en réalité, Mme Arnoux a été retenue chez elle par la maladie de son fils. Il est enfin invité à dîner au domi­cile d’Arnoux. Flaubert joue évidemment sur les deux sens. Frédéric s’est richement installé. En compagnie de Rosanette, et tandis qu’ont éclaté les san­glantes journées de Juin, il oublie l’actualité en visitant Fontainebleau, mais il décide de revenir à Paris quand il apprend la blessure de Dussardier. Le tableau qui s’offrait à leurs envies d’adolescents mérite d’être démystifié aussi bien que la grande passion de Frédéric : Mme Arnoux, Chartraine ressemblant à une « créole » le faisait rêver à des climats exotiques ; « Turque » pour la seule raison qu’elle se nommait Turc, la tenancière de la maison de passe riche en trésors n’était probablement qu’une vulgaire maquerelle de la région. Au contraire, dans un roman où le héros agit peu, la contemplation du monde extérieur envahit sa conscience ; l’étendue des descriptions est dès lors le reflet de son inaction. L’enseigne de L’Art industriel lui rappelle le souvenir de Mme Arnoux. Il doit s’habi­tuer à vivre désormais à Nogent sans les Arnoux, quand il reçoit la nouvelle d’un gros héritage. L’Éducation sentimentale. L’Éducation sentimentale. Cet extrait de L'éducation sentimentale, roman de Flaubert publié en 1869, se trouve au premier chapitre de la première partie. Aller du centre de la capitale vers l’est, c’est-à-dire en direction des quartiers ouvriers, apparaît moins gratifiant : c’est le parcours que font les Arnoux, qui habitent rue de Choiseul (près des grands boulevards) la première fois que Frédéric est invité chez eux, mais qu’il retrouve rue Paradis-Poissonnière quand il revient à Paris. Frédéric trouve le peuple « sublime ». A l’image du héros de Balzac, Fré­déric « monte » de la province vers Paris ; mais là s’arrête à peu près le parallèle. 1). Celui-ci agissant peu, le récit est envahi par la contemplation. Faire son éducation, c’est comprendre qu’il est inacces­sible. 1 Cet article a paru pour la première fois dans Le Texte et ses genèses, textes réunis et présentés ; 2 Kazuhiro Matsuzawa, Introduction à l’étude critique et génétique de « L’Éducation sentimentale » d ; 1 Cet article s’inscrit dans la voie déjà empruntée par mon ouvrage, Introduction à l’étude critique et génétique de « L’Éducation sentimentale»2 paru en 1992. Flaubert mentionne avec précision les dates imaginaires (15 septembre 1840: le retour à Nogent; 12 décembre 1845: l’héritage; fin mars 1867 : retour de Mme Arnoux) ; pour ce qui est des dates historiques, le lecteur les rétablit grâce à des évé­nements qu’il est censé connaître. Au Club de l’Intelligence, où s’entrecroisent les discours fumeux, Frédéric se fait mettre à la porte. Deux personnages ont « réussi » : Martinon, devenu sénateur, et le publiciste Hussonnet, qui a désormais la main sur tous les théâtres. Les voyages en paquebot que Flaubert avait accomplis pen­dant sa jeunesse ont été riches en enseignements ; ceux auxquels s’abandonne Frédéric à l’époque de sa maturité ne méritent pas qu’on s’y attarde. -- -- manuscrits Au-delà du cas du héros du roman, il est normal que, du moment où l’on vieillit, le temps s’accélère et les jours raccourcissent. L’édu­cation est sentimentale 1) parce qu’elle est celle des sen­timents (sens neutre), 2) parce qu’elle est entachée par le sentiment (sens péjoratif) ; ainsi Emma Bovary était-elle « de tempérament plus sentimental qu’artiste, cherchant des émotions et non des paysages » (I, 6), c’est-à-dire incapable de créer. » Le plus-que-parfait « s’était arrêté » indique que Frédéric était déjà immobile pendant que pouvait se voir ainsi le paysage de la Seine, donc qu’il s’était arrêté pour le contempler. L’éventail des classes sociales est toutefois limité (si on excepte le vicomte de Cisy et l’ouvrier Dussardier) à la bourgeoisie. Quand, pour se rap­procher de Mme Arnoux, sous l’influence du paysage nocturne qu’il vient de contempler dans Paris, Frédéric décide d’être peintre (fin du chapitre 4 de la première par­tie), il s’achète des pinceaux et un chevalet, comme s’il suffisait de rêver d’un paysage pour qu’il vienne s’inscrire comme par magie sur la toile. La narration entrelace les fils de deux intrigues, amoureuse et historique, pour mieux les dévaluer l'une et l'autre. L'Education sentimentale retrace l'histoire « morale » d'une génération, celle qui a vu la révolution de 1848. La réussite sociale. Emma Bovary est belle aux yeux de Charles, de Léon, de Rodolphe (tout près de renoncer pour ses beaux yeux à sa carrière de séducteur) ; surtout, elle reçoit vers le milieu du roman une consécra­tion qu’on peut dire objective (« Jamais madame Bovary ne fut aussi belle qu’à cette époque »). dit Frédéric. ��}I>��J��/��2�h�H�rm ;�'bB��*;��^)�Y��@cn��̆� {���z!���-���DB'�+�"�p ��uC֎p{�O��5�ѷ���Q�ۜ��!t���� �����f3�И�As��3���+����i0�A%"�_-�V���P�D�`�nWĝ��9%�X�XK0�,�b䢝�P��J)�X��3y��)����w�A����t�^0�7���O��7�WP�}�t�!.�(������ Les deux amis se rappellent ce jour où - ils avaient quinze ans - ils s’étaient approchés d’une maison interdite, la maison de la « Turque », et avaient fui à l’approche des femmes qui se tenaient à leur disposition. Tout se passe, en somme, comme si elle était déjà sienne. Les chapitres 2,3,4,5 nous mènent au coup d’État du 2 décembre 1851. Frédéric est au même moment à Nogent avec Louise Roque, qui attend avec impatience chacun de ses retours (5). Le 15 septembre 1840, vers six heures du matin, la Ville−de−Montereau , près de partir, fumait à gros tourbillons devant le quai Saint−Bernard. Mme Arnoux le quitte. Le personnage de roman : héros ou antihéros ? Inscrivez-vous à la newsletter Interlettre et soyez informé des dernières publications du site, VI- Les descriptions dans le roman de Flaubert, L'éducation sentimentale de Flaubert : résumé et analyse du roman. Personnages. IV Première partie, chapitre VI. En présentant aux lecteurs dès le chapitre I de L’éducation sentimentale la rencontre du jeune Frédéric Moreau avec Mme Arnoux, Flaubert n’hésite pas à traiter l’un des clichés romanesques les plus répandus, la scène de rencontre. « Le désarroi de Frédéric », chapitre 5, partie 1, l’éducation sentimentale, Flaubert, 1869, commentaire. Ces réussites sociales dérisoires font un peu pendant à la mise en gloire de Homais dans Madame Bovary, mais tandis que l’apothéose du pharmacien offrait au roman une fin ironiquement ascendante (manière de « faire la pyramide »), les deux courtes phrases qui saluent le couronnement des ambitions de Martinon et de Hussonnet passent presque inaperçues.

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