Elle attaque une colonne républicaine à Chalonnes-sur-Loire le 18 mars, puis une autre à Saint-Florent-le-Vieil le 22, mais à chaque fois sans succès[240]. - Du nouveau sur "Noms de Vendée": Les mariages désormais tous indexés jusqu’en 1919- Paul, Marguerite, Ginette, François, Dominique et les autres… Le quotidien et les vacances de la famille Cros-Delabre, de l’Ile-de-France à la Bourgogne, et des plages du Pas-de … ». Les "brigands", devenus "contre-révolutionnaires", sont matés dans le sang. La Charte de l'ONU et l'article 8 de la convention de Genève obligent la communauté internationale à intervenir pour « prévenir ou arrêter des actes de génocide ». Le premier, fort de 4 000 hommes, est commandé par Gauvilliers, le second disposant des mêmes effectifs est dirigé par Berruyer lui-même tandis que le troisième, comptant 8 000 soldats, est à Vihiers sous les ordres de Leigonyer. Le bilan de la première guerre mondiale. En effet, la quatrième partie du livre, intitulée Bilan, comporte une quarantaine de pages de texte, notes et tableaux de chiffres. Il a servi de refuge en 1794 à la population qui souhaitait échapper aux « colonnes infernales ». ». Le 4 mars, Stofflet et l'abbé Bernier publient une adresse contre les « ci-devant chefs de la Vendée devenus républicains »[233],[234]. C'est l'un des griefs avancés par, « Article 7 : Les forêts seront abattues, les repaires des Rebelles seront détruits, les récoltes seront coupées par les compagnies d'ouvriers, pour être portées sur les derrières de l'armée, et les bestiaux seront saisis. Le lendemain, les généraux vendéens décident de reprendre Cholet. Une deuxième guerre de Vendée éclate entre 1795 et 1796. Le royalisme y semble peu profond, comme dans le Midi en 1791-1792, et les haines personnelles et locales jouent un rôle important, avec des oppositions entre communes voisines ; dans la majorité des cas, les soulèvements commencent par « des règlements de compte, des chasses aux révolutionnaires et le pillage ». En 1799, les défaites militaires de la République conduisent à de nouvelles levées d'hommes et au vote de la loi des otages, ces mesures incitent les chefs chouans à relancer l'insurrection. Ce secteur fertile dans l'ouest de la France est en effet demeuré pratiquement inhabité pendant 25 années »[367]. Comme partout en France, la Vendée connait des manifestations paysannes au début de la Révolution française, qui est initialement bien accueillie. NOTES. 1:21. De retour de son expédition dans l'Anjou, Charette comprend que les républicains planifient une attaque contre l'île de Noirmoutier. De son côté, le chef vendéen Charette s'établit à Legé après sa débâcle à Machecoul[95]. Le 24 février 1793, la levée d'une armée de 300 000 hommes, décrétée par la Convention pour défendre la Révolution contre les autres pays d'Europe, entraîna de nombreuses révoltes dans l'Ouest. Canclaux passe alors à l'offensive contre Stofflet avec 28 000 hommes[239]. Le 12, devant la Convention, Barère dénonce une « barbare et exagérée exécution des décrets », il reproche au général d'avoir incendié des villages paisibles et patriotes au lieu de traquer des insurgés[179]. Pour conclure, l'insurrection vendéenne ne naît pas d'une cause unique, mais de multiples facteurs, tous liés à un mécontentement populaire grandissant. Symbole des heures noires de la Révolution française et aujourd'hui encore sujet aux querelles idéologiques, la guerre de Vendée est l'un des déchirements les plus tragiques de l'Histoire de France entre 1793 et 1796. Pendant ce temps, les principaux officiers de Charette, comme Hyacinthe de La Robrie, Jean Guérin, Lecouvreur, Pierre Rezeau et Lucas de La Championnière, font leur soumission à la République[300]. Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. II. Patrice Gueniffey, dans son ouvrage La politique de la Terreur. La Rochejaquelein et Stofflet parviennent à traverser le fleuve avec une poignée d'hommes, mais ils sont aussitôt dispersés par quelques détachements républicains. Beaufou 1100 522. La région a été dévastée, les documents ont été brûlés ou perdus — dont de … Les troupes républicaines de Beysser et Mieszkowski occupants ces deux villes sont mises en déroute. Aizenay 3000 2067. En revanche, le sort des paysans, très pauvres, ne s'est guère amélioré depuis 1789, et tend même à se dégrader. 2020 - Découvrez le tableau "Guerre de vendée" de chrisophe sur Pinterest. Vendée Globe. Charette et Sapinaud marchent ensuite sur Machecoul, mais le 10 février, à Saint-Colombin, ils se heurent à la colonne de Duquesnoy qui les met en déroute. Le lendemain, les républicains attaquent la ville. Les principales figures de cette lutte sont : Se fondant largement sur les témoignages oraux, recueillis et transmis par des auteurs « blancs », les érudits se concentrent sur la violence de la répression de 1793-1794, tandis que la prédilection des « Bleus » pour les archives interdit toute évocation du ressenti des républicains et, pendant longtemps, une évaluation de leurs souffrances. Le bilan Le bilan de la guerre est lourd en Vendée. Les travaux de Reynald Secher ont également connu un certain retentissement hors du monde universitaire et ont été repris dans les médias. Charette et Stofflet, qui affrontent ces colonnes, répondent aux exactions par le même type de pratique. 1:46. Les sommes nécessaires à leur voyage leur sont fournies. 1 Pendant ce temps, des combats ont également lieu au nord de la Loire, mais ils tournent à l'avantage des patriotes[58]. Les généraux interprètent librement les ordres reçus et agissent de manière très diverses[187]. Haxo traque alors sans relâche les troupes de Charette aux abois, mais le 21 mars il est tué lors d'un combat aux Clouzeaux. Le 30 mai, les insurgés se structurent davantage en formant à Châtillon-sur-Sèvre un Conseil supérieur de la Vendée chargé d'administrer les territoires conquis et en réorganisant l'armée en trois branches[63] : Armée « populaire », elle trouve un soutien tant au niveau logistique que militaire parmi le petit peuple des campagnes. Le premier bilan humain de la guerre de Vendée est donné le 1er décembre 1794 devant le Comité de Salut public par neuf conventionnels représentant trois des départements impliqués dans la révolte, qui assurent qu'une population de 400 000 personnes a été anéantie[327]. L'épisode principal de la guerre de Vendée s'étend de mars 1793 à mars 1796, toutefois, la région sera parcourue de spasmes insurrectionnels jusqu'en 1832. Le choix est fait de s'emparer de Nantes. Professeur émérite à l'université Paris I-Panthéon-Sorbonne, ancien directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française, Michel Vovelle s'est également positionné contre la thèse du génocide. 4:50 – Le bilan humain 5:46 – Les causes de la guerre de Vendée Ainsi une proclamation de Francastel affichée à Angers, le 24 décembre 1793, déclarant : « La Vendée sera dépeuplée, mais la République sera vengée et tranquille… Mes frères, que la Terreur ne cesse d'être à l'ordre du jour et tout ira bien. Mais le 20 février, celui-ci fait connaître son refus[297],[272]. Le 16 décembre, les Vendéens atteignent les bords de la Loire à Ancenis. Le général Lescure est grièvement blessé, et les Vendéens, battus, évacuent la place et se replient sur Beaupréau. Dès le 15 novembre, les Vendéens, découragés, battent en retraite. Cette débandade achève de démoraliser les Vendéens : Charette est abandonné par la plupart de ses hommes et ne peut plus rassembler que quelques centaines de combattants[272],[290],[288]. Les 4 000 gardes nationaux rassemblés pour en assurer la défense se replient sur Angers sans combattre et la ville est prise le lendemain par les insurgés qui contrôlent alors toutes les Mauges[39],[34]. De nombreux prêtres semblent avoir également accompagné le mouvement avec enthousiasme : en Vendée, certains ont revêtu les nouvelles charges créées par la Révolution, par exemple en devenant maires. Vers la mi-novembre, plusieurs officiers vendéens rédigent un mémoire qu'ils remettent à Charette pour lui suggérer de cesser les hostilités, mais celui-ci refuse[278],[270]. Au total, sur les 12 000 à 13 000 prisonniers[159], hommes, femmes et enfants, que compte la ville, 8 000 à 11 000[160] périssent, dont la quasi-totalité des prisonniers de l'entrepôt[150]. À Nantes, malgré la division entre le peuple (montagnard) et la bourgeoisie du négoce et du barreau (girondine), les habitants refusent d'évacuer la ville, comme l'ordonnent les envoyés en mission. La guerre de Vendée : combien de morts ? Sur ordre de Canclaux, Legé est alors évacuée le 9 mai et est réinvestie le soir même par Charette[96],[97]. En quelques jours, la population passe d'un mécontentement latent depuis plusieurs années à des émeutes localisées. Stofflet bat alors en retraite sur Maulévrier avec les colonnes de Canclaux à ses trousses[238]. Le 12 mai, Port-Saint-Père est attaqué par La Cathelinière, mais Canclaux arrive en renfort depuis Nantes et repousse l'assaut[98]. Mais dès le 12 juin 20 000 des 30 000 paysans rassemblés rentrent chez eux[92] et le 25 juin la garnison laissée sous le commandement de La Rochejaquelein ne compte plus que huit hommes[93]. Toutefois, ce sont les mêmes motifs qui poussent à la révolte[27]. La fin de la Virée de Galerne marque le début d'une politique de représailles sanglantes. Dans tous les cas, c'est la défense de l'équilibre communautaire, mis à mal par les lois civiles et religieuses de la Révolution, qui pousse vers la révolte. Dans des campagnes fraîchement et relativement converties de l'Ouest, le clergé est devenu majoritairement réfractaire avec l'obligation du serment constitutionnel, et après les brefs pontificaux condamnant la Constitution civile du clergé, en 1791. Essai sur la violence révolutionnaire 1789-1794, paru en 2000 aux éditions Gallimard, qualifie les exactions commises à l'encontre des vendéens de crime contre l'humanité : « Les souffrances infligées à la population vendéenne après la fin des combats et sans aucune relation avec les nécessités militaires constituent un crime sans équivalent dans l'histoire de la Révolution française, crime que l'on peut qualifier, aujourd'hui, de crime contre l'humanité et que la tradition républicaine, peu soucieuse de revendiquer cet épisode sans gloire de son moment inaugural, a longtemps occulté ou nié »[398]. Peu après, les 19 et 20 septembre, deux revers de l'Armée des côtes de La Rochelle sous les ordres du général Rossignol dans les villages de Coron et Saint-Lambert-du-Lattay achèvent de ruiner le plan de Canclaux qui est contraint de renoncer à une contre-attaque et de faire retirer toutes ses troupes sur Clisson[111]. Plus grave, en janvier 1791 dans la commune de Saint-Christophe-du-Ligneron (au sud de Nantes, près de Machecoul), des conflits se développent autour de l'opposition à la constitution civile du clergé, et l'intervention des gardes nationales chargées du maintien de l'ordre provoque les premiers morts de la Vendée ; mais le conflit ne dégénère pas[21]. Dans le semaines qui suivent Travot continue de traquer inlassablement le général vendéen dans la région[299]. Population avant 1789 en 1802. Cathelineau est tué alors que les troupes reculent. En 1818 ces travaux sont repris par Jean Alexandre Cavoleau, préfet de la Vendée sous l'Empire, celui-ci recalcule le bilan du département de la Vendée à 44 735 morts ou disparus, puis estime le bilan humain des quatre départements de la Vendée militaire à 159 412 morts ou disparus. Mais privées de soutien, les forces de d'Elbée et Bonchamps ne peuvent espérer empêcher la retraite des républicains sur Nantes et sont repoussés. À la suite de ces échecs, Canclaux donne l'ordre de repli général sur Nantes, Clisson est évacuée et incendiée. Informé, Berruyer ordonne une retraite générales sur Les Ponts-de-Cé mais il laisse Gauvilliers isolé à Beaupréau. Les pertes de cette journée sont difficiles à estimer. De l'autre côté, « les insurgés ont repris les habitudes anciennes des révoltes rurales, chassant et mettant à mort les représentants de l'État, pillant les bourgs, avant que leurs chefs ne réussissent à les détourner, pendant un temps, de ces pratiques qui ont un aspect de revanche et une dimension messianique[403]. Certains officiers, comme Haxo, n'appliquent pas les ordres de destruction et de tueries systématiques et respectent les ordres d'évacuations des populations jugées républicaines. Des troupes de l'Armée de l'Ouest et de l'Armée des côtes de Brest effectuent alors leur jonction pour former une force de plus de 25 000 hommes, qui est placée sous les ordres du général Rossignol, le successeur de Léchelle, destitué. Les républicains refluent jusqu'à La Rochelle où Marcé est destitué, mis en état d'arrestation, et est remplacé par Henri de Boulard[52],[53]. Le 16 janvier 1794, Turreau demande des ordres clairs sur le sort des femmes et des enfants auprès des représentants en mission Francastel, Bourbotte et Louis Turreau (son cousin) qui ne lui répondent pas, se déclarant malades. La guerre de Vendée en elle-même est morte. Cependant l'armée de Boulard, jugée trop isolée et éloignée de ses bases, reçoit ensuite l'ordre de battre en retraite[73],[74]. En avril 1797, la droite royaliste obtient la majorité lors du renouvellement du Conseil des Cinq-Cents et du Conseil des Anciens. Le 27 novembre, Delaage bat Charette à Saint-Denis-la-Chevasse[284]. Guerre de Vendée. Les colonnes républicaines aux ordres de Kléber partent de Nantes et de Niort et repoussent rapidement les Vendéens. La religion des paysans de l'Ouest, comme en bien d'autres endroits, est une religion propitiatoire (visant à assurer l'abondance des récoltes, la fécondité du bétail, la réalisation d'un mariage, la naissance d'un enfant, la guérison d'une maladie, etc. Les défaites des troupes républicaines face aux insurgés royalistes auraient été organisées par le comité de salut public afin d'envoyer à la mort des milliers de soldats républicains, puis il aurait mis en place un plan d'anéantissement des Vendéens[354],[355], que Babeuf met en parallèle avec la répression de l'insurrection lyonnaise, attribuée au seul Collot d'Herbois[356]. De même, en 2007, évoquant la mémoire persistante de la guerre de Vendée, marquée par le succès du Puy-du-Fou, Mona Ozouf et André Burguière notent : « Morceau de choix pendant longtemps dans le débat entre gauche et droite à propos de la Révolution, l'épisode vendéen ne faisait plus recette quand un essai publié à la veille du bicentenaire, qui n'apportait rien de neuf sinon l'accusation de « génocide », a rallumé la guerre entre historiens ; une guerre étrangement déphasée au moment où les célébrations se déroulaient dans un climat de consensus festif. Charette et Sapinaud se montrent ouverts aux propositions de paix et envoient à leur tour deux émissaires, de Bruc et Béjarry, qui rencontrent les représentants en mission à Nantes entre le 28 et le 30 décembre[226],[227]. Cependant, des historiens ont avancé les chiffres de 140000 à 170000 morts côté vendéen, dus aux batailles et aux massacres, mais aussi à la malnutrition ou ... Début historique de la guerre de Vendée. Le 18 mars, elle prend Chantonnay aux insurgés, puis avance vers Saint-Fulgent[52]. La guerre de Vendée en elle-même est morte. En 1998, Max Gallo s'est lui aussi déclaré contre l'hypothèse d'un « génocide vendéen » dans l'article « Guerre civile oui, génocide non ! Cependant le général Cordellier arrive en renfort avec sa colonne et reprend la ville. Les exactions de Carrier sont dénoncées par Jullien de Paris, agent du comité de salut public en mission sur la côte atlantique, et il est obligé de demander son rappel le 9 pluviôse an II (8 février 1794)[164]. La guerre de Vendée en elle-même est morte. Dans cette dernière ville 1 200 prisonniers républicains, soldats et civils, sont délivrés par les Mayençais[110]. » Voir Jean-Clément Martin, Guerre de Vendée, dans l'Encyclopédie Bordas, Histoire de la France et des Français, Paris, Éditions Bordas, 1999, p 2084, et Contre-Révolution, Révolution et Nation en France, 1789-1799, p.218. Seules quelques villes indispensables à la marche des troupes doivent être préservées. La soustraction de la population des années 1800 par celle des années 1780 permet d'obtenir un « manque » de 117 257 personnes sur un total de 815 029 (soit 14,38 % de la population). N'étant plus menacées par l'armée des Sables, les forces vendéennes de Charette, La Cathelinière et Vrignault réunissent 12 000 à 15 000 hommes à Legé et partent à l'assaut de Machecoul le 10 juin[101],[102]. La commission Vaugeois siège à Rennes et à Vitré, elle prononce 84 condamnations à mort, 33 aux fers, 31 à la détention et 391 acquittements. Toutefois, des critiques ont été adressées à ce travail : En 1987, Jean-Clément Martin[333] a repris la question du bilan humain. Les survivants s'enfuient vers Laval, qu'ils traversent pour la troisième fois, dévorés par le typhus et la dysenterie, insultés par la population excédée. Le 17 octobre, 40 000 Vendéens se lancent à l'attaque de Cholet. Le 14 novembre, ils sont devant Granville. Le 8 novembre, Haxo sort de Nantes avec 8 000 hommes[131]. Plus de 2 000 gardes nationaux sortent alors de Saumur pour reprendre la ville, mais ils sont repoussés le 16 mars à Coron par les insurgés qui s'emparent ensuite de Vihiers[37],[38],[34]. La guerre du Vietnam a vu s'affronter le Nord-Vietnam, soutenu par le bloc communiste, et le Sud-Vietnam, soutenu par les États-Unis, qui interviennent militairement de 1965 à 1973. Les Vendéens participent et acceptent la Révolution, mais sans grande ferveur. Le 15 mai, Charette et Joly attaquent Palluau, mais ils sont également repoussés par les forces de Boulard, pourtant largement en sous-nombre[99]. De l'hiver 1793 au printemps 1794, en pleine période de la Terreur, une violente répression est mise en place par les forces républicaines. La première guerre de Vendée: Mars 1793-Février 1795 Début de l'insurrection Vendéenne. Envoyés pour accompagner la levée de 300 000 hommes, les envoyés en mission de la Convention sont alarmés par le spectacle des soulèvements, qu'ils dramatisent, accusant les autorités locales, souvent modérées, de complicité, et réclament de Paris des mesures énergiques. Le premier bilan avec Laurent Boudelier, vice-président en charge des collèges, avec Charlotte David. Cependant il change de stratégie en constatant la faiblesse des rassemblements vendéens et décide de former six colonnes mobiles, fortes de 600 à 2 500 hommes et commandées principalement par Travot, Delaage et Watrin[283]. De même, il évalue la densité de la population entre 700 et 790 habitants par lieue carrée et par généralité (France). Mais le 18 novembre, ces derniers écrasent à Pontorson les 4 000 hommes du général Tribout, partis trop en avant, puis ils réoccupent ensuite Dol-de-Bretagne. En 2007, Michel Vovelle précise : « Cela ne justifie pas pour autant les massacres mais permet de les qualifier, en les inscrivant plutôt dans l'héritage de la guerre cruelle "d'ancien style", telle que la dévastation du Palatinat opérée un siècle plus tôt par Turenne pour la gloire du Roi-Soleil, dont les Rhénans ont gardé le souvenir. VIDÉO. les guerres de vendée La guerre de Vendée est le nom donné à la guerre civile qui opposa partisans (bleus) et adversaires (blancs) du mouvement révolutionnaire dans l'Ouest de la France, entre l'An I et l'An IV (1793 et 1796) au cours de la Révolution française, et … Le manque de statistiques de lëpoque empêche un bilan réel des morts vendéens. Belleville 1100 159 Bois de céné 1800 1338. La destitution de Turreau le 13 mai 1794 marque la fin des colonnes infernales[209],[210], cependant la diminution des violences n'est que progressive. Inquiets pour leur salut, de nombreux paysans préfèrent continuer à s'adresser aux prêtres réfractaires[20]. Dans le pays de Retz, des milliers de paysans s'emparent de Machecoul le 11 mars après un combat contre les gardes nationaux[32],[40]. Pas question de dérapage, de tyran ou de « génocide », ni de « proconsuls » pour les représentants en mission... »[411].S'attachant à la question mise au programme des concours du CAPES et de l’agrégation d’histoire en 2005-2006, telle qu'elle a été traitée dans le manuel dirigé par Patrice Gueniffey, dans l'article « À propos des révoltes et révolutions de la fin du XVIIIe siècle. Dans son texte, le « système de dépopulation » concerne l'ensemble de la France, et non la seule population vendéenne. Les effectifs républicains ne sont pas connus avec exactitude, mais sont estimés entre 9 000 et 17 000 hommes au printemps 1793, entre 20 000 et 30 000 hommes au 15 août 1793, entre 40 000 et 70 000 hommes au 30 octobre 1793 et entre 55 000 et 98 000 hommes au 30 janvier 1794[65]. De nombreuses institutions se mobilisent pour les faire connaître au plus grand nombre. Enfin, l'alphabétisation y est plutôt faible, par rapport au nord et à l'est du pays, avec 10 à 20 % des conjoints sachant signer leur nom[17]. C'est la première fois qu'une proposition de loi est cosignée par des députés UMP et FN sous la XIVe législature. Bien que défendue par 3 000 hommes, la ville est prise, le général Caffin est blessé et le général Moulin se suicide. Le 8 octobre, l'expédition est abandonnée et le gros de la flotte repend la route de la Grande-Bretagne, ne laissant derrière que 13 navires à L'Île-d'Yeu[269]. Il écrit : « De nouveaux concepts nécessitent de nouveaux mots. Les Vendéens rejoignent les Chouans ou adoptent leur méthode. Suivant les ordres de destructions, les républicains incendient les bourgs et les villes qu'ils traversent. Le général Lescure succombe ce jour-là des suites de sa blessure reçue à Cholet. Le 30 avril, elles s'unissent pour former l'Armée catholique et royale, mais sans commandement unifié[63]. Elle représente un traumatisme historique dont nous n’avons pas fait notre deuil. Le 28 janvier 2000, en conclusion du Stockholm International Forum of the Holocaust, Michael Naumann, délégué du Gouvernement fédéral allemand à la culture et aux médias de 1998 à 2000 et ancien rédacteur en chef de Die Zeit, affirme : « Le terme français "populicide" a été parfois employé avant que le terme de "génocide" ait été inventé. Mais surtout, la Terreur gagne les campagnes vendéennes et la ville de Nantes. Sommaire Belleville 1100 159 Bois de céné 1800 1338. Il est très difficile à établir sur le plan démographique, puisque les archives manquent et que les causes de décès demeurent toujours imprécises. Les tensions montent jusqu'en mars 1793, sans trouver d'exutoire, quand la levée en masse fournit l'occasion aux communautés de s'unir contre les agents de l'État, dans un mouvement qui renvoie aux jacqueries traditionnelles, et de former des bandes à la tête desquelles les élites locales sont placées, de plus ou moins bon gré. On en retrouve des éléments dans le chapitre rédigé par A. Gérard (Poussou 2). Devant les succès des contre-révolutionnaires et par crainte de contagion, Biron est destitué et dans les semaines qui suivent les généraux nobles (Canclaux, Grouchy, Aubert-Dubayet) sont progressivement remplacés, à l'initiative du ministre de la guerre Bouchotte, par des sans-culottes (Rossignol, Ronsin, Léchelle, d'anciens militaires, mais aussi le comédien du Théâtre-Français Grammont ou le brasseur Santerre). Si le retour est autorisé aux porteurs d’un certificat de civisme dès octobre 1794[326], il n’a réellement lieu que dans les zones calmes, encore rares.